Confession (Libre)

Sara. Une jeune fille de 15 ans dont la chevelure presque aussi clair que la mienne était d'une douceur sans égal. J'arrivais encore à sentir ses cheveux glisser entre mes doigts, j'entendais encore les faibles battements de son coeur alors qu'elle était à l'article de la mort. Son sang, je me souvenais très bien de la sensation de ce liquide vital qui brûlait ma gorge aussi froide que la mort alors que doucement, je prenais en moi sa vie. Et ses yeux...son regard suppliant alors que je la serrait contre moi si fortement que mon étreinte à elle seule aurait pu lui être fatale. L'image de son corps frêle sur le sol d'une ruelle me traversa l'esprit, s'incrustant dans mes pensées.

Idée idiote. J'étais devant l'église de cette ville damnée où peu de gens croyaient encore y trouver un quelconque réconfort. En entrant, l'odeur des banc de bois et de l'encens m'assallirent. Je plissai légèrement le nez, détestant depuis trop longtemps ces odeurs si peu familières. J'allai dans une cabine où devait se trouver un prête caché de l'autre côté d'un mince grillage.

-Pardonnez-moi mon père car j'ai péché...

Je cessai dès lors de parler, trouvant maintenant que l'idée de me confesser était idiote, réellement. J'avais plus d'un siècle à confesser. Que pouvais-je lui dire ? Je me refusai à lui raconter tout les actes sordides que j'ai commis, toutes les vies que j'ai volés de façon cruelle. Non, je ne pouvais m'y résoudre. Je sortis donc de la cabine, sans faire le moindre bruit, tel qu'à mon habitude.

Assis sur un banc, je fixais l'immense croix qui dominait l'église. Je ne savais toujours pas ce que je faisais là...et c'est à ce moment que j'entendis quelqu'un sortir de la cabine où j'étais, quelques instants plus tôt. Sans même regarder, je savais qu'il venait vers moi.

Contrairement à ce que pouvait bien penser la majorité de la population, je trouvais que l'environnement qui se dégageait d'une église permettait de mieux réfléchir,de laisser aller son esprit sur les différentes fresques religieuses où de merveilleux personnages aparaissaient. Je n'étais pas très croyante et même très loin de là,mais j'aimais bien penser qu'il y avait des êtres de lumière plus fort que l'humain,une force qui surpasse l'inimaginable. C'est péniblement que je montai les marches menant à la fameuse porte de cette église, j'y entrai et j'allai dans le confessionnal,je n'avais rien à me reprocher mise à part mon égocentrisme élevé ces temps-ci...

-Mon père, j'ai péché....Je suis un peu trop fermé sur mon petit moi-même....Je suis une éternelle égocentrique....

Aucune réponse...Je détestais qu'on me laisse sans réponse,je sortis rapidement de cette boîte de bois à l'odeur peut alléchante et je me dirigeai vers le fonc de l'allée centrale afin de voir mon image préférée,celle de la Vierge Marie portant son enfant...J'aimais voir la sérénité de cest traits.

Il y avait un homme,assis sur son banc isolé de tout...Mais que venait-il faire pas ici à pareille heure,j'étais convaincue que je ne pouvais être que la seule a faire ce genre de truc...Je m'approchais donc de plus en plus de ce être en espérant trouver réponse a mes questions...

-Je croyais que j'étais la seule folle à venir dans une église à cette heure....(j'eu un petit rire naïf)Qui êtes-vous?
J'espérais sincèrement qu'il ne me trouverait trop indécente pour le dérenger en pleine réfléxion...

Des bruits de pas timides sur le sol froid et morne de cet église, une respiration constante et les battements d'un coeur non loin. J'arrivais presque à sentir l'odeur de son sang. Les yeux maintenant clos, j'attendais avec patience que cet être s'approche. J'était prêt à parier que c'était une femme, simplement par le parfum délicat qu'elle dégageait.

-Je croyais que j'étais la seule folle à venir dans une église à cette heure...Qui êtes-vous?


Sa voix brisa ainsi le silence apaisant de l'endroit. Toutefois, je n'en fus mécontent, moi qui était venue dans l'idée de parler à un prêtre, je parlerais à cette jeune femme plutôt. En un geste lent qui se voulu très humain, je tournai la tête vers elle.

-Les fous ne savent pas qu'ils le sont mademoiselle...alors peut-être n'êtes-vous pas aussi folle que vous le prétendez car il n'est pas fou de venir ici en pleine nuit. Juste imprudent. Je me nomme Trystan De lioncourt...et vous ?

Je me levai en signe de politesse pour lui tendre la main, bien que je craignais sa réaction au contact de ma peau trop froide. Après une poignée de main, je m'assis à nouveau sur le banc, l'invitant à faire de même d'un signe de main. Heureusement pour la demoiselle, j'avais déjà chassé cette nuit mais l'odeur de son sang me tentait tout de même. Je m'éfforçai dès lors à contrôler ma soif, fixant mon regard ailleurs que sur elle.

-Pardonnez mon indiscrétion mais que venez-vous faire dans une église à cette heure de la nuit ?

Je détachai mon regard de sur l'un des nombreux vitraux, le reportant sur la jeune femme.

Il tourna la tête lentement,très lentement.Je me demandais presque si celui-ci c'étais blessé et qu'il avait de la difficulté à mouvoir son cou.Peut-être était-il encore dans ces pensés et je l'avais dérangé??Pendant un instant je m'en voulais d'être aussi curieuse.

-Les fous ne savent pas qu'ils le sont mademoiselle...alors peut-être n'êtes-vous pas aussi folle que vous le prétendez car il n'est pas fou de venir ici en pleine nuit. Juste imprudent. Je me nomme Trystan De lioncourt...et vous ?

Trystan se leva et me présenta sa main.Ce qui me surpris le plus de lui, c'est qu'il avait les mains froides, le pauvre...Après il se rassit sur le banc m'invitant a faire de même.

-Pardonnez mon indiscrétion mais que venez-vous faire dans une église à cette heure de la nuit ?

...Le pire c'est que jen avais pas la moindre idée...

-Et bien,je ne sais pas trop...J'aime bien me promener tard dans la nuit,je trouve que sa permet de faire le vide dans mon esprit et je «dors» un peu mieux si on peut dire cela...Mais aussi jaime bien découvrir ceux qui sont un peu comme moi et qui sont assez bizarre pour sortir en pleine nuit... Ah et au fait,je me présente je suis Serena Basinio...

Pendant toute mon explication,il ne détacha pas son regard de sur moi.Au contraire je ne me sentais ni offusquée ni même dévisagée.J'avais la nette impression que ce gars était différent,mais je ne sais trop en quoi.J'aavais envie d'étirer un peu plus mes questions,mais s'il n'aimait pasd les curieuses dans mon genre qui veulent tooujours tout savoir.

-Pardonnez-moi encore,mais d'où venez-vous et pouvez-vous me parler de vous??

-Et bien,je ne sais pas trop...J'aime bien me promener tard dans la nuit,je trouve que sa permet de faire le vide dans mon esprit et je «dors» un peu mieux si on peut dire cela...Mais aussi jaime bien découvrir ceux qui sont un peu comme moi et qui sont assez bizarre pour sortir en pleine nuit... Ah et au fait,je me présente je suis Serena Basinio...


Me répondit-elle. Je ne m'étais pas attendu à une si longue réponse car ma question était très simple mais à vrai dire...ça me plaisait bien. Une personne qui apprécie découvrir les gens, elles se font si rares à cette époque.

-Pardonnez-moi encore,mais d'où venez-vous et pouvez-vous me parler de vous??

Je pris un instant avant de répondre. J'hésitai. Lui parler de moi...que devais-je lui dire ? Que je suis un immortel, que j'ai présentement 150 ans et que je me nourri de sang humain ? Peut-être pas. Je ne voulais pas l'effrayer et la faire fuir, alors que je cherchais de la compagnie. Toujours silencieux, je la fixais, cherchant à travers son regard une certaine réponse à ma question : Devais-je lui dire la vérité ? Je ne sais pas pourquoi mais j'eus l'impression que je pouvais lui parler. Et puis, si jamais elle était effrayée, elle pourrait partir, je ne la retiendrais pas.

-Si vous souhaitez savoir la vérité... mais ne craignez rien.

Je m'arrêtai, incertain de vouloir continuer.

-...Je suis née en France, en l'an 1860. Mon père était le Comte De lioncourt, même si je doute que ce nom vous dise quelque chose. J'ai toujours eu une passion pour le théâtre mais à cet époque, ce n'était pas bien vu d'être acteur. Comme ce n'était pas convenable pour le fils d'un comte de faire du théâtre, je me suis enfui avec ma troupe et ma bien-aimée. Ce fut les plus belles années de ma vie...j'avais du plaisir et c'était fabuleux de sentir mon coeur battre à un rythme affolant avant les représentations.

Je pris une pause, fermant les yeux pour tenter de retrouver en moi le souvenir de mon coeur battant. Un souvenir embrouillé et lointain...

-Et...je suis mort à l'âge de 23 ans. Oui, je suis mort, d'où la peau trop pâle et trop froide. Je présume que vous vous doutez de ce que je suis : Un vampire. Mon créateur s'appelle Gabriel. Un homme, si tel est le mot juste, qui n'a plus aucun respect pour la vie humaine. J'ai vécu avec lui pendant 50 ans, vivre à travers le monde mais je me suis lassé de lui...la suite n'est pas très intéressante, surtout pour une humaine.

Je baissai légèrement la tête, revoyant toutes les victimes que j'avais faites durant ces années.

-Mais assez parler de moi, vous devez avoir quelque chose d'intéressant à raconter non ?

Il me fixait intensément,mais je ne fus aucunement effrayée,au contraire je me demandais pourquoi il cherchait tant ses mots, et c'était bien évident...

-Si vous souhaitez savoir la vérité... mais ne craignez rien.

Je m'installa confortablement,du moins le mieux que je pouvais faire sur un banc d'église...Et il débuta son récit et je continuai à le regarder aussi intensément ...

-...Je suis née en France, en l'an 1860. Mon père était le Comte De lioncourt, même si je doute que ce nom vous dise quelque chose. J'ai toujours eu une passion pour le théâtre mais à cet époque, ce n'était pas bien vu d'être acteur. Comme ce n'était pas convenable pour le fils d'un comte de faire du théâtre, je me suis enfui avec ma troupe et ma bien-aimée. Ce fut les plus belles années de ma vie...j'avais du plaisir et c'était fabuleux de sentir mon coeur battre à un rythme affolant avant les représentations.

Il s'arrêta,et il reprit son souffle, à ma grande surprise,j'étais tout simplement surprise qu'il soit aussi franc avec moi.Et je ne détestais pas sa,au contraire j'aimais bien les gens honnêtes.Et il reprit ce merveilleux récit...

-Et...je suis mort à l'âge de 23 ans. Oui, je suis mort, d'où la peau trop pâle et trop froide. Je présume que vous vous doutez de ce que je suis : Un vampire. Mon créateur s'appelle Gabriel. Un homme, si tel est le mot juste, qui n'a plus aucun respect pour la vie humaine. J'ai vécu avec lui pendant 50 ans, vivre à travers le monde mais je me suis lassé de lui...la suite n'est pas très intéressante, surtout pour une humaine.

Et bien j'avais envie de connaîtyre la suite moi,je n'étais pas une peureuse comme la grosse majorité des filles de ce monde, mais malheureusement je mis cette idée de côté,car je crois qu'il n'avait plus envie de parler de lui.

-Mais assez parler de moi, vous devez avoir quelque chose d'intéressant à raconter non ?

À bien y repenser,pas tellement,a part une couple d'échecs, un dépression, un sentiment total d'impuissance devant cet être qui avait l'air pris avec une situation qui n'aurait jamais dû être sienne...

-Pour être bien franche avec vous...je m'interrrompis,puis-je vous tutoyer??...Pour être bien franche avec toi,je n'ai pas une vie bien remplie,je viens tout juste d'avoir 19 ans,alors jai pas encore vécue de gros évènements.Comme tout bons humains j'ai vécue des échecs scolaires, et puis ma santé s'est beaucoup déteriorée par après,ici je ne parle pas de santé physique,je parle de ma santé mentale.J'ai fait une «dépression» ,j'ai tout perdue,jai poursuivi mes études et pui me voilà aujourdhui je suis devenue une jeune femme début vingtaine qui ne sait toujours pas comment aimer de nouveau puisse que jai trop souffert...Mais c'est rien de bien bien important quand on réfléchit à l'enfer que tu as pu vivre.Cer faire tuer de cette façon, c'est un peu drastique et cruel....

Je pris une pause me laissa reprendre mon souffle.Je ne m'étais jamais ouvert autant à quelqu'un de cette façon,peut-être allais-je de mieux en mieux...

Je me demandais seulement..je n'osais pas trop continuer puisse que je détestais poser une question et qu'elle reste sans réponse,et je ne voulais pas qu'elle le soit....)comment tu es devnu un vampire au juste,c'est tu comme dans les films d'horreur??

Tout au long de mon histoire la jeune dame m'avait regardé. À ma grande surprise, elle ne s'était pas enfui en courant et en hurlant, cela me procurait une certaine joie. Une humaine qui ne craignait pas le monstre, le cadavre ambulant et j'étais...c'était merveilleux et si rare. Puis, comme je lui avait demandé, elle me raconta à son tour son histoire.

-Pour être bien franche avec vous...puis-je vous tutoyer??...Pour être bien franche avec toi,je n'ai pas une vie bien remplie,je viens tout juste d'avoir 19 ans,alors jai pas encore vécue de gros évènements.Comme tout bons humains j'ai vécue des échecs scolaires, et puis ma santé s'est beaucoup déteriorée par après,ici je ne parle pas de santé physique,je parle de ma santé mentale.J'ai fait une «dépression» ,j'ai tout perdue,jai poursuivi mes études et pui me voilà aujourdhui je suis devenue une jeune femme début vingtaine qui ne sait toujours pas comment aimer de nouveau puisse que jai trop souffert...Mais c'est rien de bien bien important quand on réfléchit à l'enfer que tu as pu vivre.Cer faire tuer de cette façon, c'est un peu drastique et cruel....


Je la regardais en hochant doucement la tête. Effectivement, elle était jeune et sa vie débutait à peine mais malgré cela, elle avait su trouver quoi dire. Je détournai un court instant mon regard, le posant vers une porte au fond de l'église. Il n'y avait personne encore mais j'entendais très bien les pas de l'autre côté de cette porte. Ça devait être un prêtre.

-Je me demandais seulement...comment tu es devenu un vampire au juste,c'est tu comme dans les films d'horreur??

Me demanda Serena, me faisant reposer mon regard sur elle. Je laissai échapper un rire. Voilà une drôle de question. Elle était donc curieuse. Soit, j'aime bien les gens curieux. Après tout, si l'homme n'était pas curieux, il n'aurait pas su faire tant de découvertes ! Cette fois, ma réponse fut immédiate mais murmurée tout près de son oreille car déjà je savais que quelqu'un approchait.

-Eh bien tout dépend de quel film tu parles...certains sont assez près de la vérité. La transformation est douloureuse mais c'est normal puisque le corps meurt. D'abord, le vampire te mords et la morsure t'ammène à l'article de la mort mais juste avant de mourir, il doit t'offrir de son propre sang pour achever le processus. Je te souhaites de ne jamais souffrir autant même si je n'ai pas à me plaindre de mon état...

Si près d'elle, j'arrivais sans mal à sentir l'odeur de sa chair, de son sang. Doux nectar vital...il me fallait me retenir. La porte au fond de l'église s'ouvrit enfin, laissant apparaître un vieillard en habit de prêtre. En me retournant, je remarquai la pâleur de son visage et je devinai bien ses pensées : Il devait croire que j'étais entrain de mordre Serena. Le vieil homme rebroussa chemin rapidement.

-Peut-être devrions-nous continuer cette discution à l'extérieur Serena...avant qu'il tente de me brûler à l'aide d'une torche ou de me jeter de l'eau bénite et de l'ail...

Évidemment, seul le feu pouvait me tuer. Le propos sur l'eau bénite et l'ail avait été dit avec humour afin de faire comprendre à la jeune femme que c'était une blague. Je me levai de ce banc et lui tendit la main en bon gentleman que j'étais.

Il avait hoché la tête tout le long de mon récit,et puis soudain il détourna son regard pour le diriger sur la porte au fond de l'église comme s'il pouvait savoir que quelqu'un était prêt à l'ouvrir....J'osais quand même a lui poser ma question...

-Je me demandais seulement...comment tu es devenu un vampire au juste,c'est tu comme dans les films d'horreur??

Il reposa le regard sur moi,mais cette fois celui-ci était emprunt de rire au fond de ses yeux,comme si ma question avait été inattendu.Il se rapprocha de mon oreille et me murmura une réponse plutôt précipitée.

Eh bien tout dépend de quel film tu parles...certains sont assez près de la vérité. La transformation est douloureuse mais c'est normal puisque le corps meurt. D'abord, le vampire te mords et la morsure t'ammène à l'article de la mort mais juste avant de mourir, il doit t'offrir de son propre sang pour achever le processus. Je te souhaites de ne jamais souffrir autant même si je n'ai pas à me plaindre de mon état...

Son souffle retentissait dans mon cou.En simple petite humaine je ressentis mon corps s'emplire de frissons.Je détestais être une proie facile,et ce terme convenait bien à la situation.La porte au fond de l'église s'ouvrit finalement,un vieux prête entra dans l'enceinte de l'église.Il était vraiment pâle, c'était èa ce demander s'il allait fraire une crise de coeur.Il finit de nous regarder et rebroussa chemin rapidement. J'étais sans mot,j'avais l'impression d'être épier.

-Peut-être devrions-nous continuer cette discution à l'extérieur Serena...avant qu'il tente de me brûler à l'aide d'une torche ou de me jeter de l'eau bénite et de l'ail...me dit Trystan.

Il se leva et me tendit sa main tel le bon gentleman qui sortait des années 50.Heureusement qu'il en restait un peu de ce genre d'homme sur Terre.Je le remerciait et je me levais enfin.

-Pourquoi voudrait-il te brûler,te jeter de l'eau bénite et de l'ail, tu ne faisais rien de mal èa ce que je saches,je suis toujours vivante(je laissais échapper un petit rire ),et puis tu répondais à une question que je t'avais posée. Mais oui on peut bien aller prendre un peu l'air,plus la temps passe et plus je déteste cet endroit,ce prête me donne froid dans le dos...

Nous sortirent enfin de cet endroit qui maintenant me faisait de plus en plus peur,et non dû au fait que je me retrouvais en présence d'un vampire,mais plutôt parce que j'avais l'impression que j'étais l'actrice d'un film qui n'était pas mien.Comme si on me dictait de ne pas faire confiance à Trystan et que je ne devrais pas.Mais je crois que j'étais en mesure de faire mes propres choix, et je savais qu'il ne pourrait me faire du mal,du moins je l'espérais...

La jeune femme se leva.

-Pourquoi voudrait-il te brûler,te jeter de l'eau bénite et de l'ail, tu ne faisais rien de mal èa ce que je saches,je suis toujours vivante et puis tu répondais à une question que je t'avais posée. Mais oui on peut bien aller prendre un peu l'air,plus la temps passe et plus je déteste cet endroit,ce prête me donne froid dans le dos...


-Oui, je le sais et toi également mais je crois qu'il en est tout autre pour lui. Il devait penser que je te mordais...

Je la conduisi en dehors de cet endroit, tentant de comprendre le fait que le prêtre pouvait lui donner froid dans le dos. Il e m'avait pas fait cet effet. À mes yeux, il semblait être un vieillard effrayé et trop prompt aux jugements. Car en effet, s'il avait porter ne serait-ce qu'un peu d'attention, il aurait comprit que je ne la mordais pas. Dehors, la température avait chutée mais ce genre de détail ne m'importait plus réellement puisque je ne ressentais plus depuis fort longtemps le froid. Je l'étais moi-même de toute façon.

C'est à la lueure faible de la lune que je portai plus attention à la jeune dame qui m'accompagnait. Le mot la décrivant le mieu est bel et bien : Jolie. Sous la lumière artificielle des lampadaires ses cheveux prenaient des reflets dorés et rouges. J'aimais bien cette couleur. Et puis il y avait ses yeux qui avaient une magnifique teinte à la couleur du caramel mélangé au chocolat. Ma courte analyse ne dura qu'un instant, je ne voulais pas la regarder trop longtemps, de crainte qu'elle le remarque.
Je me demandai ensuite ce que nous pouvions faire...est-ce que notre rencontre se terminerait ici ?
Je ne l'espérais pas.
Il me fallait trouver une idée.

Je pourrais l'ammener au MetalBox ! Mauvaise idée. Vampires et démons allaient être au rendez-vous et je crains que le danger ne l'attire pas...elle semble trop calme pour cela. Au restaurant ? ...je ne mange pas.

-Serena, je comprendrais ton refus mais...aimerais-tu aller quelque part ? Peut-être as-tu faim ? À moins que tu ne souhaites aller dormir, ce qui serait justifié.

Je tournai mon regard vers elle, baissant légèrement la tête puisque j'étais plus grand qu'elle. Aussi, j'espérais qu'elle aurait une idée quelconque où aller.