Une balade en forêt

Je craignais sa réaction, je n'avais pas envie de faire de lui mon ennemi, loin de là. C'était même le contraire, je voulais pouvoir voir en lui un ami, quelqu'un sur qui compter.

-Je comprends... je vais rester encore un peu, pour toi.


Se contenta-t-il de dire, faisant à la fois mon bonheur et mon malheur. Ne pouvait-il pas vouloir rester ? et me pardonner ? Je savais toutefois que ce n'était pas aussi simple de pardonner quelqu'un. Moi-même je n'avais jamais pardonner mes vrais parents de m'avoir abandonner dans les bras de parents adoptifs. Chassant ces pensées de ma tête, je tournai mon regard vers lui, regard qui reprenait peu à peu sa vraie couleur. Je repoussait de toutes mes forces mon côté démoniaque.

J'avais une réelle envie de l'enlacer, de le serrer dans mes bras mais avais-je le droit ? Peut-être allait-il en souffrir d'avantage. Bien que cela soit égoïste de ma part, je décidai de m'approcher, lentement, à l'instar d'un humain qui s'approche d'un animal sauvage pour tenter de l'attraper. Je m'étendis à ses côtés, tournant la tête vers lui.

-Merci de rester avec moi.

Lui dis-je simplement en venant poser ma tête sur son torse et entourer sa taille d'un bras. Je savais que c'était peut-être un peu poussé pour le moment mais j'en avais envie et s'il décidait de me repousser, je ne broncherai pas.

Je croyais souffrir jusqu'à maintenant, mais maintenant je sais que ce n'était rien. Elle s'était approché de moi, ou pourrait même dire coller, son visage angélique pointant dans ma direction, comme un couteau sous ma gorge, me faisant souffrir encore plus. Malgré tout, je ne le lui reprochais pas, comme si cette imposture à l'amour pouvait me réconforter, allèger ma peine, ma douleur, ma plaie.

-Merci de rester avec moi.

Elle posa sa tête sur mon torse et passa son bras autour de ma taille. Le simple contacte de son corps contre le mien, bien que se soit au travers d'un chandaille, me brûla l'âme, je n'en dis rien, et ce malgré la douleur grandissante, celle de la lame dans ma plaie émotionnel.

-Quel est ta liqueur favorite?

D'accord, j'aurais pu lui dire des milliers de choses plus belle les unes que les autres, mais j'en étais incapable, incapable de penser à toutes ces belles choses que faisait naître l'amour passionnel, véritable. Mais non, je lui avais dit la première chose ridicule qui m'avait passé à l'esprit, voulant fuir cette situation.

-Quel est ta liqueur favorite?


Je relevai la tête, visiblement surprise de cette question qui à ce moment, me semblait ridicule. Toutefois, j'en fus heureuse, au moins il ne parlait pas de me tuer. Je lui souris, pensive.

-J'aime bien le Cream Soda...et toi ?

Je jetai un coup d'oeil au cadran posé sur la table de chevet, il affichait 2h38 AM. Je me mordillai la lèvre inférieur. Malgré la fatigue, je ne voulais pas m'endormir, de crainte qu'à mon réveil, il ne soit plus là, à l'instar d'un rêve qui s'évanoui lorsque vos yeux s'ouvrent sur le monde réel. Je voulais qu'il fasse partie de ma réalité, qu'il ne soit pas qu'un rêve. Je reposai ma tête sur son torse, laissant échapper un baillement silencieux. J'aurais dû lui poser la question : Restes-tu dormir ? ...Mais je n'osais pas. Encore une fois, j'étais sur cette fichue balance, me demandant de quel côté elle allait penchée cette fois. Devais-je lui demander ou non ?

-Est-ce que tu voudrais dormir ici ? Je peux même dormir sur le divan si tu ne veux pas dormir avec moi.

C'était presque désespéré, je sais mais j'avais envie qu'il reste.

-J'aime bien le Cream Soda...et toi ?

Moi... je n'en savais rien, je n'en avais pas but depuis des lustres. Je voulais vivre le plus vieux possible, j'avais donc une vie saine. Je mangeais bien, dormais bien, et faisais de l'exercice tout les jours... souvent je chassais, parfois de simple animaux, d'autre fois un(e) humain(e).

-Est-ce que tu voudrais dormir ici ? Je peux même dormir sur le divan si tu ne veux pas dormir avec moi.

Ahhh merde! Voilà de ce genre de question qui vous brise le coeur, celle qui vous font royalement chier, mais que vous espériez hardement... celle dont vous connaissez déjà la réponse, mais que malgré tout, vous tentez de réfuter... je savais que j'allais dire oui, même si une partie de moi disait non! Une guerre perdue d'avance, mais que vous tentez de gagner avec le courage du désespoire. Je flanchais, je ne pouvais pas lui dire non... tout simplement.

-Oui, et ce n'est pas nécessaire d'aller te coucher sur le divan... je préfère sentir que tu es là... près de moi. Tu es fatigué, c'est visible, dors... je serais toujours là demain, je te le promet.

Je savais ce qu'elle craignait, je ressentais la même crainte, je ne voulais pas la perdre, risquer de perdre mon premier amour, elle. Du moins, je croyais qu'elle ressentais la même chose... après tout, elle n'arrêtait pas d'insister pour que je reste. Ça devait être bon signe.

J'attendais sa réponse mais elle ne vint jamais, il semblait pensif mais aucune réponse ne sorti de sa bouche. Je me contentai donc de le regarder. À défaut de répondre à ma première question, il répondit à ma deuxième, bien plus importante selon moi. Qu'importe quelle liqueur il aimait, tant qu'il était là.

-Oui, et ce n'est pas nécessaire d'aller te coucher sur le divan... je préfère sentir que tu es là... près de moi. Tu es fatigué, c'est visible, dors... je serais toujours là demain, je te le promet.


Je lui aurais sauter dessus, si ce n'était pas trop déplacé de le faire. Malgré tout, j'affichai un immense sourire. Il avait comprit ma crainte, qu'il ne soit plus là le matin venu. Comme s'il avait lu dans mes pensées. Avec délicatesse, j'allai déposer un baiser sur sa joue avant de reposer ma tête sur son torse.

Je voyais mes deux parents, dans un espace vide, complètement noir comme le néant. Ils me regardaient tous les deux, arborant chacun un air différent. Le mécontentement et la fierté. La première émotion venait de Lys qui me dévisageait alors que Damianus semblait content, content de moi. Puis, la scène changea brutalement, je me retrouvai dans la forêt, en compagnie d'un loup, nous étions dans la clairière. L'animal se transforma en homme dont la chevelure sombre faisait resortir le vert de ses yeux. Cette scène m'était familière et pour cause, je l'avais vécu quelques heures plus tôt. Je regardais fixement cet homme alors qu'il approchait son visage du mien. La scène sembla devenir floue puis, dispraraître doucement, alors qu'un bruit sourd fi son apparition. Je levai la tête vers le ciel, me demandant ce que c'était. Plus la fôret disparraissait, plus le son s'emplifiait.

J'ouvris les yeux rapidement, nerveuse. Puis, je me calmai en me rendant compte que ce son qui hantait mes rêves était les battements du coeur de mon ami. Je levai les yeux vers son visage endormi et souris. Mon regard se tourna ensuite vers le cadran qui indiquait 10h34 AM. Il était temps de me lever.

Premièrement, j'allai prendre ma douche et ensuite, je descendis dans la cuisine pour nous faire à déjeuner, heureusement, mes parents étaient déjà partis.

Mon réveille fut doux, tranquille, parfait quoi! Jusqu'à ce que je me rende comptes qu'elle n'était plus là! Elle était partit! Elle m'avait abandonné, voilà tout! J'humais l'aire, prenant plutôt une respiration, et je découvrais ces odeurs si habituel au déjeuner. Peut-être était-elle encore là? Ou étais-ce ses parents? Ne prenons pas de risque! Je me transformais, prenant le corps de Kelly. Je prenais même le temps de mettre de l'ordre entre ses deux instincs... en fait, je me mettais à royalement tabasser ce petit démon qui influençait la belle de mon coeur! Je le détestais réelement, il ce fit donc petit.

Je sortais de la chambre et suivais l'odeur jusque dans la cuisine. Je tombais sur Kelly, seul, devant le four et faisant cuir quelque chose qui dégageaient d'excellentes odeur! Je remarquais alors que je portais toujours les vêtements de son père... Wow... la couverture était parfaite, si j'aurais tombé sur ses "parents", ils m'auraient trouvé... bizzare! Elle ne semblait pas s'être rendue compte que j'étais là, je m'avançais donc silencieusement vers elle. Puis, en criant comme une défoncée, je lui empoignais la taille.

-Coucou! Bon matin!

Pour ceux qui se font duper... non je ne vais pas bien, je souffre atrocement, mais je préfère qu'elle l'ignore...

Devant le four, je m'affairai toujours à cuisiner quelque chose qui pourrait ressembler à un déjeuner. Et je dis ressembler car je ne suis pas très douée pour faire la cuisine. Malgré ce détail, je faisais des crêpes, priant pour ne pas les brûler ou ne pas avoir échapper de coquilles d'oeufs dans le mélange. J'avais fais attention, ça devrait aller. Une jolie pile commençait à se former dans une assiette posée sur le comptoir, je souris, assez fière de moi. J'espérais de tout mon coeur que mes crêpes puissent le faire sourire, c'etait la moindre des choses après ce que je lui avais fais subir.

-Coucou! Bon matin!

Je sursautai, manquant de me faire tomber la poêle sur les pieds. Je la retins de justesse et me retournai, voyant...moi ?! Une fois que la surprise fut passée, je souris, il avait surêment dû penser que mes parents pouvaient être à la maison. Je remarquai aussi les vêtements masculin qu'il...ou qu'elle portait. Une odeur de brûler parvint à me sortir de mes pensées. Je me retournai vivement, ôtant la poêle de sur le four. Je poussai un soupire, la première crêpe brûlée. Pas question qu'elle vienne gâcher mon presque parfait déjeuner, Oh que non ! J'allai donc la jeter à la poubelle, affichant un air ravi.

Une fois que les crêpes furent prêtes, je les ammenai à table, où j'avais déjà tout installer. Mais il restait mes deux ingrédients secrets : Du sirop de chocolat fait maison et des merveilleuses fraises, bien rouges. J'adore les fraises, elle me font penser à des coeurs. J'en tranchai quelques unes, les posant sur la crêpe de mon ami pour venir verser du sirop de chocolat. Souriante, je restai là, debout près de lui à attendre qu'il y goûte. C'était stupide mais mon coeur battait rapidement, je tenais tellement à ce qu'il aime ça ! Sortant de mes pensées, je m'assis à table, face à lui.

-As-tu quelque chose de prévu aujourd'hui ? Parce que je pensais que, peut-être, tu pourrais m'accompagner pour ma séance photo. Si tu en as envie, bien sûr.

À nouveau, je souris, avant de prendre une bouchée de crêpe. Victoire ! Elles étaient réussites.

Elle faisait des crêpes! Miam, j'adore les crêpes. Je pouvais voir le tas de crêpes dans une assiette, toutes parfaites. D'ailleur, l'odeur de brûlé qui flottait dans les airs me disait que la perfection allait se terminer maintenant. Elle sortit la crêpe de la poêle... Elle était brûlé. Je ris légèrement. Elle la jeta, voulant visiblement que son assiette soit parfaite. Elle servit les crêpes, sur lesquels elle déposait des fraises et du syrop de chocolat. Je goûtais. Bon... comment décrire l'explosion de goût qui emplit ma bouche... je vous laisse imaginer!

Elle s'assit face à moi.

-As-tu quelque chose de prévu aujourd'hui ? Parce que je pensais que, peut-être, tu pourrais m'accompagner pour ma séance photo. Si tu en as envie, bien sûr.

L'idée était loin de me déplaire, je pourrais sûrement m'amuser un peu là bas!

-Oui, c'est d'accord, je n'avais rien de prévu, comme d'habitude, alors rien ne m'en empêche!

À table, je continuai de manger mes crêpes, prenant mon temps, pour bien goûter la saveur de fraises et de chocolat. J'avais toujours aimer le mélange fraise-chocolat, c'était tout simplement délicieux.

-Oui, c'est d'accord, je n'avais rien de prévu, comme d'habitude, alors rien ne m'en empêche!

Levant la tête pour le regarder, je lui souris, ne pouvant pas parler pour cause que j'avais la bouche pleine. Une fois la bouchée avalée, je me prononçai :

-Génial ! Aujourd'hui c'est pour des photos vêtements, une nouvelle collection.

Je me doutai que ce détail lui importait peu mais bon...il fallait bien que je lui dise. Après avoir terminé de manger, j'allai poser mon assiette dans l'évier, faisant de même avec celle de mon ami.

-Ensuite, ça sera ton tour de me montrer où tu travailles, si tu veux.

Je retournai près de lui, souriante.

-Génial ! Aujourd'hui c'est pour des photos vêtements, une nouvelle collection.

Je la regardais, c'était sans intérêt de me le dire, mais ça remplissait le silence. La bouche pleine de crêpe, je me concentrais sur le doux goût du chocolat et des fraises. Je dois l'avouer, elle savait cuisiner comme une pro, je l'enviais sur ce point! Mais il manquait quelque chose, quelque chose de vraiment sucré. Je me levais et allais vers les armoires, J'ouvrais et regardais. Je trouvais enfin le garde manger. Après quelque secondes de recherche, je trouvais enfin ce que je cherchais. Je resortais de l'armoire, pot de caramel à la main. J'en versais une bonne quantité sur mes crêpes. Je goûtais. Le caramel était tout simplement une excellente idée, il rajoutais en sucre et en texture aux crêpes, fraises et chocolat.

Elle avait été jeté son assiette dans l'évier tandis que j'étais à la recherche de mon caramel. Maintenant, elle s'asseillait face à moi.

-Ensuite, ça sera ton tour de me montrer où tu travailles, si tu veux.

Je me demandais si elle appréciait le Zoo. Moi j'adorais et j'y travaillais! Je pourrais même la faire entrer dans la cage au lion. Ces grosses bêtes semblaient méchante, mais il n'y avait rien de plus gentil qu'eux, sinon il y avait les ours, les aligators et tout les jolies sepent et reptile!

-Tu aimes le zoo?

-Tu aimes le zoo?

Je laissai échapper un rire, regardant son assiette pleine de caramel. J'imaginais la réaction de mes parents : "Kellyane, qu'as-tu fais du caramel ?!" Me diraient-ils, l'air mécontents...comme toujours. Je poussai un soupire silencieux avant de sourire.

-Évidemment ! J'adore les animaux ! Parfois, j'avoue que je les préfère aux humains...ils sont moins compliqués. Un chien, tu lui donne de l'attention, lui donne à manger, l'amène faire ses besoins et lui faire faire de l'exercice, c'est tout ! Mais les humains eux, sont compliqués.

Je souris à nouveau, c'était la première fois que je faisais part de cette pensée à quelqu'un. Je savais que bon nombre d'humains m'auraient traîter de folle. Ce ne sont que des bêtes, rien de plus ! Non, je ne crois pas. Et même si j'adore la viande, je serais tout simplement incapable d'enlever la vie à une animal...je dirais même que de tuer un humain me serait moins dérangeant. Toutefois, je me gardai de le lui dire.

-Est-ce que vous avez des loups dans votre Zoo ? J'aime beaucoup les loups, et les tigres, les lions, les lynx. Je monte m'habiller.

Sur ce, je sortis de table pour me rendre dans ma chambre, tentant de choisir ce que j'allais mettre. Je décidai d'aller dans la simplicité : Des shorts en jeans, assez courtes et une camisole des plus banales et je redescendis.

-Évidemment ! J'adore les animaux ! Parfois, j'avoue que je les préfère aux humains...ils sont moins compliqués. Un chien, tu lui donne de l'attention, lui donne à manger, l'amène faire ses besoins et lui faire faire de l'exercice, c'est tout ! Mais les humains eux, sont compliqués.

Je riais, une idée me passant dans la tête. Avec un peu d'entraînement, je suis sûre que n'importe quel humain serait capable de faire la même chose qu'un chien! Après tout, ils n'étaient pas si loin de sa description, non? Sinon qu'un humain était plus diversifié, il restait un annimal! Malgré tout, j'étais en partie d'accord, si Kellyane avait été un annimal de n'importe quel sorte, rien n'aurait été si compliqué!

-Est-ce que vous avez des loups dans votre Zoo ? J'aime beaucoup les loups, et les tigres, les lions, les lynx. Je monte m'habiller.

Des loups! Mais biensûre que l'on avait des loups, pour les autres, je ne pouvais qu'agréer, mais nous avions bien plus que ça. En commençant par les annimaux à plume exotique, jusqu'au méchant reptile, en passant par les crocodiles et les gorilles. Plusieurs lémuriens, et autre espèce venait s'ajouter au palmarès des "possessions" du zoo. Je repensais au gorille, me demandant comment il réagirait quand je le mettrais face à Kellyane, se serait la première fois qu'il rencontrerait quelqu'un d'autre que moi dans son énnorme cage. En fait, se serait la première fois pour chacun des annimaux qu'elle allait rencontrer. Ils était habitué à ma présence, et avec le temps, ils avaient arrêté de tenter de me tuer, mais qu'en sertait-il avec Kellyane? Nous verrions bien!

-D'accord! Si tu veux savoir, oui il y a des loups, des lynxs, des lions et des tigres, mais je compte bien te faire rencontrer nos ours et les pinguins, ils sont très aimable, tu verras! Sinon, j'espère que tu n'as pas peur de toucher un crocodile, c'est très étonnant comment leurs écailles sont douces! Aimes-tu la barbe à papa? Je t'en ferais, je crois être devenu meilleur que l'homme du kiosque! Mais ça fait un moment que je n'en ai pas fait, l'homme pensait que l'on lui en volait et les annimaux prennent mal le sucre! AH! Et as-tu déjà monter à cheval? Je vais te faire monter un zèbre, c'est très semblable, mais plus confortable!

-D'accord! Si tu veux savoir, oui il y a des loups, des lynxs, des lions et des tigres, mais je compte bien te faire rencontrer nos ours et les pinguins, ils sont très aimable, tu verras! Sinon, j'espère que tu n'as pas peur de toucher un crocodile, c'est très étonnant comment leurs écailles sont douces! Aimes-tu la barbe à papa? Je t'en ferais, je crois être devenu meilleur que l'homme du kiosque! Mais ça fait un moment que je n'en ai pas fait, l'homme pensait que l'on lui en volait et les annimaux prennent mal le sucre! AH! Et as-tu déjà monter à cheval? Je vais te faire monter un zèbre, c'est très semblable, mais plus confortable!

-Eum...je préfèrerais ne pas rencontrer de crocodile, ils me dégoûtent et m'effraie. Je n'aime pas vraiment les reptiles mais pour ce qui est des ours et des pingouins, je veux bien, j'ai toujours rêver d'avoir un ourson qui ne soit pas en peluche ! Et j'adore la Barbe à papa. Je ne savais pas que c'était possible de monter un zèbre mais je les trouve adorable alors si je peux les monter, ça serait génial !

Bon, j'avais répondu à tout ce qu'il m'avait dit. Je m'étonnai encore de sa façon d'être qui était si étrange mais pourtant, il était agréable à côtoyer. De plus, s'il savait faire de la barbe à papa, il était encore plus formidable.

-Alors, on y va ? Ma scéance commence bientôt, dans exactement 34 minutes. Heureusement, nous ne sommes pas très loin.

Un sourire aux lèvres, je l'invitai à se lever et à m'accompagner. Je commençai alors à ressentir un peu de nervosité, jamais personne ne m'avait accompagné à une de mes scéances. Malgré ma nervosité, je me disais que ça allait bien se passer, de toute façon, que pouvait-il arriver de mal ? Rien. J'allai donc mettre mes chaussures et prendre ma veste, prête à me rendre à mon travail.

-Eum...je préfèrerais ne pas rencontrer de crocodile, ils me dégoûtent et m'effraie. Je n'aime pas vraiment les reptiles mais pour ce qui est des ours et des pingouins, je veux bien, j'ai toujours rêver d'avoir un ourson qui ne soit pas en peluche ! Et j'adore la Barbe à papa. Je ne savais pas que c'était possible de monter un zèbre mais je les trouve adorable alors si je peux les monter, ça serait génial !

Avait-elle dit ourson? Elle ne se rendait sûrement pas compte que je parlais d'un ours brun, mâle! Quand elle le verrait, elle irait sûrement pas directement vers lui pour lui donner un gros calin! Elle reculerait sûrement en fait. Un ours de 2 mètres de haut, de 1 mètre de large, et de plus de 400 livres, c'était assez imposant. Pour le reste, j'étais à peu près d'accord avec elle, si ce n'est les reptiles et les crocodiles.

-Alors, on y va ? Ma scéance commence bientôt, dans exactement 34 minutes. Heureusement, nous ne sommes pas très loin.

ENFIN! De l'action, du mouvement. L'immobilité, ce n'est vraiment pas pour moi! Je déteste rester au même emplacement plus de 9 heures et 36 minutes! J'étais donc tout heureux de sortir d'ici et de la suivre. Seul problême, je ne portais que des boxers et un t-shirt à son père...

-Je vais me changer!

Sans attendre, je montais en haut et allais chercher du linge dans la chambre à son père. J'en resortais, portant un costard-cravate, noir de la tête au pied, sauf la cravate totalement blanche. Pour complèter ma superbe, une monte en argent d'une valeur approximative de 2000 balles. J'avais aussi emprunter des souliers, rien de très luxueux... si on compare à ce qu'il y avait dans la garde-robe, pas plus de 1000 dollars. Je redescendais, et allais rejoindre Kellyane.

-Tu aimes? J'ai mis ce que je trouvais et que je trouvais beau!

Je regardais l'heure sur ma montre.

-À quel heure ton rendez-vous?

-Je vais me changer!


En effet, j'avais oublier qu'il ne portait pas de vêtements convenable pour sortir à l'extérieur. Je le regardai monter et attendis sagement qu'il revienne. C'est avec surprise que je le vis descendre les escaliers vêtu d'un complet noir, celui que j'avais offert à mon père adoptif à son anniversaire de l'an dernier. Je dois l'avouer, Alucard avait la classe habillé ainsi ! Je baissai la tête vers mes propres vêtements qui étaient tout simplement banals.

-Tu es beau, tu compte aller à un bal ? ...En tout cas j'ai vraiment l'air idiote à côté de toi.

Je lui souris avant de laisser échapper un petit rire. La véracité de ce que je venais de dire m'étonnai. La belle et le clochard mais à l'inverse : Le beau et la clocharde.

-À quel heure ton rendez-vous?

Je remarquai qu'il portait la montre en argent de mon père. Je pinçai les lèvres, à moitié rieuse.

-Tu...as pris sa montre ? J'espère qu'il ne remarquera rien.

Sur ce, je pris mon sac à main et invitai mon ami à sortir à l'extérieur avec moi, prenant timidement sa main, espérant tout de même ne pas le blesser par ce geste. Le chemin vers le studio de photo ne fut pas très long, 17 minutes pour être précise. Les gens sur la rue nous regardaient d'une drôle de façon et je me doutais que c'était à cause de la différence de look. Je m'efforçai à ne pas leur lançer des regards haineux et me contentai de marcher. Une fois dans l'immeuble, nous prîmes l'ascenceur jusqu'au 7ème étage. Une jolie réceptionniste nous acceuilli, s'abstenant de me jeter un drôle de regard. Je remarquai aussi les beaux yeux qu'elle faisait à mon ami. Une fois encore, je retins tout commentaire.

Une jeune femme vint nous voir, me disant qu'il fallait tout de suite me maquiller et me coiffer. Elle m'arracher ainsi à mon ami, je lui fis signe de venir quand même. Assise sur un fauteuil devant un mirroir entouré de lumière, je laissai la maquilleuse faire son travail et de même pour la coiffeuse. Ne manquait plus qu'à me changer. Aujourd'hui, c'était une collection de vêtements de bureau. Veston, jupe et chemise. C'était jolie mais ce n'était pas vraiment mon genre.

Enfin, le photographe commença à prendre des photos de moi qui tenait parfois des dossiers, portait d'autres fois des lunettes, on me fit asseoir sur un bureau et non pas derrière mais bien dessus. En bref, il fallait bien présenter les vêtements mais aussi l'ambiance professionnel qui allait avec les vêtements. Me levant, j'allai voir le photographe, lui murmurant une demande spéciale à l'oreille. Il semblait hésiter et jeta un regard vers Alucard et me regarda de nouveau, acceptant ma demande. Aussitôt, j'allai voir mon ami, sourire aux lèvres.

-Tu viens prendre une photo avec moi ?

Sans attendre sa réponse, je le tirai vers le bon endroit, de toute façon il était vêtu pour cela.

-Tu...as pris sa montre ? J'espère qu'il ne remarquera rien.

Si il l'a oublié ce matin, c'est qu'il ne la remarquera pas ce soir! Du moins, le pensais-je! J'avais envie de lunette de soleil, il ne me manquerait plus que ça! Après je pourais aller me balancer dans un parc! Et jouer dans le bac à sable! J'adorais le parc, c'était tellement amusant! Mais non, à la place j'accompagnais Kellyane à une séance photo. Je ne peux pas dire que ça me déplaisait. En fait, je sentais que l'expérience allait me réjouir! Je regardais autour de moi. Les murs de briques, de béton et de plastique, tous plus laid les uns que les autres, cerné de quelque bout de verdure, parfois de fleur, et d'un arbrissaut par 50 maisons. Les gens que l'on croisait nous regardais bizzarement... peignant sur leur visage un aire... pour ne pas dire dérengant, je dirais bizzare.

L'immeuble était un bâtiment d'une dizaine d'étages, tout de verre, il était, à mes yeux, aussi laid que les autres qui pullulaient dans les environs. Au première étage, une réceptionniste, banal. Elle arrêtait pas de cligner des paupières, tout à fait ridicule! Si elle avait une poussière dans l'oeil, alors elle aurait pu utiliser ses mains, je ne m'en aurais pas sentis insulté! On montait au deuxième étage, une salle de maquillage nous attendait. Kellyane s'assit sur une chaise, face à un mirroir entouré de lumière, comme ceux dans les films! Après le maquillage et la coiffure, venait l'habillement. Des vêtements de travaille. Elle les portait plutôt bien, pour ne pas dire à merveille. Le flash de l'apareille photo faisait comme une pluie d'éclair. Les photos, les poses et les commentaires du photographe allaient au même rythme que le flash. Soudain, Kellyane s'avança vers ce dernier, lui murmurant quelque chose à l'oreille. Il parut donner son accord, puisqu'elle vint vers moi.

-Tu viens prendre une photo avec moi ?

Elle me prit par la main et m'attira à sa suite, m'amenant sous les lumières. Le flash du photographe nous assayant tout deux. Je croisais les bras, me prêtant au jeu dans lequel elle m'avait embarqué.

Je le regardai se croiser les bras et je remarquai à quel point il faisait bien le rôle, un véritable homme d'affaire ! Du moins, en apparence ! Le photographe nous plaça de bien différentes façon, nous donnant parfois l'impression d'être des collègues, d'autres fois un couple. Les gens autour de nous nous regardaient avec envie, à mon grand plaisir. Une fois que la scéance fut terminée, j'allai me dévêtir, remettant mon short et ma camisole si banals. Avant de partir, je demandai encore une dernière chose au photographe. Je savais que les photos n'étaient pas prêtes encore mais à ma demande, il avait pris une photo avec un appareil numérique. Donc, j'avais demander à faire imprimer une photo avant notre départ.

Souriante, je tendis l'enveloppe à mon ami, lui intimant de l'ouvrir.

-Comme ça, tu ne m'oublieras pas.

J'avais dis cette phrase avec une teinte d'humour mais il y avait aussi une touche de vérité dans ces mots. Je voulais vraiment qu'il se souvienne de moi et ce, même dans plusieurs années. J'attendais de voir sa réaction avant de sortir de l'immeuble pour nous rendre au zoo.

-Comme ça, tu ne m'oublieras pas.

Nous venions de passer les dix dernières minutes à nous faire photographier, je voyais encore des points coloré danser devant mes yeux. J'avais bien aimer mon expérience, il nous avait fait prendre plusieurs pause différentes! Parfois nous donnant l'air d'un couple et d'autre fois de collègue. J'avais préférer, comme j'avais détester, quand ils nous faisaient prendre la pause d'un couple... c'était comme si ils savaient ce qui s'était passé hier soir et que c'était sa manière de se rire de moi. Elle me tendait une enveloppe, me pressant de l'ouvrir. J'hésitais un moment, puis je l'ouvrais. J'y trouvais à l'intérieure une photo de nous deux prenant une pause. Nous nous tenions dos à dos, les bras croisé, légèrement penché vers l'arrière. je regretais encore plus de ne pas avoir de lunettes fumés ou un cendrier...

-Merci! Je l'adore! Elle est magnifique! Viens! Tu as fini? Direction le zoo!

Je la prenais par la main et l'entrainais vers la sortie. En arrivant au premier étage, je me rendais au bureau de la femme qui nous avait acceuilli. Je la regardais droit dans les yeux, ses paupières battants comme des ailes de papillons.

-Non! Nous deux ça ne marchera jamais! Tu es trop... papillon!

Je repartais rejoindre Kelly, la prenant par la main pour l'entraîner vers le zoo.

Le zoo était comme tout les zoo. Grand! Et plein de cage, qui elles même étaient pleines d'annimaux! Notre entrée fut gratuite, après tout je travaillais là! La seul raison qui poussait les propriétaires à me garder, était que les annimaux semblaient sauvage, et ce malgré de nombreuse années d'enfermement. Le zoo était complètement vide, après tout il pleuvait! Rien de dérangeant, mais le monde détestaient tellement la pluie! J'entrainais Kellyane vers l'enclos à éléphant, la longeant jusqu'à la porte où l'écriteau personnel autorisé seulment. J'entrais, invitant Kelly à faire de même. Plusieurs éléphants étaient dans des enclos, j'ouvrais donc la porte sur l'extérieure, laissant Kellyane flatté la trompe d'un gros mâle. Je retournais ouvrir son enclos, duquel j'attirais ce gros mastodonte à sortir. Une fois dans la cours, je sifflais. Et il se mit à genoux. Je regardais Kelly, puis j'embarquais. Je tendais ensuite la main, attendant qu'elle la prenne.

-Merci! Je l'adore! Elle est magnifique! Viens! Tu as fini? Direction le zoo!


Me prenant la main, il m'entraîna vers le bureau de la réceptionniste. Je restai à quelques mètres derrière lui, attendant.

-Non! Nous deux ça ne marchera jamais! Tu es trop... papillon!


Pinçant les lèvres, je retins un rire. Je ne me doutais pas qu'il allait lui dire cela mais il faut avouer que ça me rassurait. Je regardai un court instant le visage de la réceptionniste qui démontrait qu'elle était vexée. Puis, il me mena au zoo. Cette fois, le chemin fut de plus longue durée, ce qui ne m'ennuyai pas malgré le ciel grisâtre et la faible pluie qui tombait. Même si je n'appréciai pas ce temps, il me semblait futile en ce moment.

Au zoo, Alucard me fit voir les éléphants en premier. Je pus même caresser la trompe de l'un d'eux. La texture me laissa assez indifférente, ce n'était pas si désagréable mais ce n'était pas une sensation agréable non plus. Faisant sortir le monstre de son enclos, il le fit s'agenouiller devant mon regard surpris. Mon ami s'affaira à monter sur l'éléphant, m'invitant à faire de même, la main tendue vers moi. J'hésitai...je n'ai jamais apprécié les hauteurs mis apart lorsque je volais de mes propres ailes. Mais bon...je l'avais forcer à prendre des photos avec moi, je lui devais bien un petit tour d'éléphant non ?

-J'ai même droit à un tour à dos d'éléphant ?

Dis-je, sourire aux lèvres afin de cacher ma crainte. Je pris donc sa main, montant à mon tour sur le dos de l'immense bête.

Comme on dit par chez moi:" Rien ne vaut un bon tour d'éléphant pour te repomper le moral!"... Bon d'accord on ne dit pas ça par chez moi, mais avouez que ça en arrache! Je pourais presque le répéter! Mais non... ça devient ennuyeux d'en reparler. Parlons plutôt de la plus belle créature qui m'ait été donné de voir (si on exclu la magnifique lapine de l'autre jours! Elle avait du chien!), des yeux qui vous donnent envie de vous agenouillez et de prier, des lèvres qui vous met en appétit de ses douces courbes dont la douceur n'enlève rien à ce quelque chose de démoniaque dans sa manière de bouger. Son sourire chaud et rassurant révèle des dents aussi blanche que la neige et vous fait monter des sueurs. Je crois que je vais en rester là! Sinon ça risque de ce sentir que je pense un peu trop fort à elle. Tout ça pour dire qu'elle était rayonnante et joyeuse de faire un tour d'éléphant! Wow! Je suis vraiment poétique quand je m'y met! Il commençait à faire chaud sous la lune... Ah non, le soleil! Quoi! Il fait jour! Merde! Pas le droit de faire des tours d'éléphant quand il y a des badauds!

Je regardai pour la première fois vers les barrières qui séparaient les animaux des hommes. Je ne fus presque pas surpris de voir un conscierge hébeté, balais à la main, et quelque imbécile, armé de leur enfant, enfant criard et geignard devant un spectacle qui ravive un convoitise et une jalousie presque excessive!

-Je veux! Je veux! Je veux moi aussi faire un tour de éléphant maman!!! Je veux!

Et ils répétaient devant la réaction de marbre de leurs parents... Mais bon, revenons donc à nos pachiderme.

- Merde... va falloire débarquer... je suis pas suposé embarquer sur les éléphant de jour et encore moins faire embarquer quelqu'un...

Sur ce, je donnais un coup de talon sur l'énorme flan de la bête pour qu'elle se mette à genoux, ce qu'elle fit sans hésitation. Je débarquai donc rapidement et aidai Kelly à faire de même. Puis je la tirais vers la porte de l'écurie à éléphant. Je la tirais derrière moi tandis que je répétais le chemin, mais à l'envers, qui nous avait conduit à l'entrée de la zone «PERSONNELLE ONLY».