Le gardien -PV Marcus-

Le ciel était clair en cette magnifique nuit, les étoiles brillaits audessu de moi, de même qu'un croissant de lune. Le vent dans mes cheveux, mes ailes battant lentement au rythme de ma respiration, je regardais en bas la cité de béton et de brique, dont des lumièrs éclairaient les mornes surfface. C'est danc cette ville qu'était ma mission, celle qui deviendrait ma protègée. Je portais encore sur moi le rouleau où les inscriptions, ma permission de sorti, me donnait mes instructions. Je les avais lu et relus mainte fois, la moindre syllabe, virgule, jusqu'à l'apprendre par coeur. Je ne savais pas exactement où elle habitait, ni ce qu'elle faisait, et c'était d'ailleur le premier point de ma tâche, la trouver! Comment trouver une mi-ange, mi-démonne en pleine nuit... bonne question, mais mieux vallait commencer quelque part.

Plus bas, je ressentis la présence d'un(e) ange, en fait... ce n'était pas aussi net qu'un ange... c'était comme si c'était embrouillé! Bingo! Je l'avais trouvé! Qui aurait cru que ce serait si simple. J'effectuais un plongeon, me servant de mes ailes pour diriger ma chute, les sensations que j'avais se précisaient, l'ange était une fille, et elle semblait moins brouillé que tout à l'heure. J'aurais pu croire que c'était un autre ange, mais qui était à bonne distance de moi, mais la vision du sol se rapprochant de moi à grand pas me disait qu'elle n'était pas assez loin pour être une ange. J'en avais maintenant la certitude, je l'avais trouvé. J'ouvrais grand mes ailes, arrêtant ma chute à quelque mètres du sol, assez haut pour que la noirceur me cache et assez prêt pour tout voir. Elle se tenait là, devant un église, les ailes grandes ouvertes. Elle était tout le portrait craché de sa mère, d'une beauté foudroyante et angélique à la fois. J'essayais de voir ses yeux, mais ils étaient impossible à discerner dans le noir. Devant elle, se tenait un homme, plutôt bâtit. Je l'évaluais tout de suite comme étant dangereux pour Kellyane. Je fonçais vers lui, dégainant mon épée (je sais, les épées ça fait vieux et tout, mais c'est beaucoup plus efficace qu'une simple arme à feu, vous pouvez vous assurez de la mort de votre victime!) Rendu sur lui, il fit une manoeuvre pour pivoter, malheureusement pour moi, mon épée glissa sur lui comme sur du métal... d'ailleur, il était tout devenu de métal... Génial! Je ne paniquais pas pour autant, j'étais sans aucune doute son plus gros point faible, les métaux sont de très bon conducteur électrique... malheureusement pour lui. Je tendais une main vers lui, un arc électrique en sortit et vint se planter droit dans son bras. Il convulsa... puis perdit connaissance. Je lui enfonçais mon épée en plein coeur et la retournais à plusieurs reprise... maintenant j'étais assuré de sa mort!

Je me retournais vers cette fille que je devais protêger, et je me rendais compte de mon erreure... ses yeux n'étaient pas caché par la noirceur... ils étaient noir! Voilà donc de ce que parlait Lys en disant qu'elle avait irrité d'une partie de son père...

-Ça va? Je suis là pour t'aider, je ne te veux aucun mal. Je me nomme Marcus Alir, broit droit de Lys, pour te servir et protêgé!

Bon d'accord, la dernière partie n'était pas nécessaire, mais avouez que ça faisait bien et que ça disait ce que je venais faire ici!

Un ange dont les ailes étaient légèrement plus grise que les miennes atteri non loin de moi. Il tenta d'attaquer le démon, armé d'une épée. Le corps de ce dernier devint comme une armure de métal, le protégeant de l'assaut de l'ange. Je regardai la scène avec une teinte d'effroi dans le regard. J'espérais seulement que cet ange ne souhaiterait pas également ma mort. Après tout, il était le premier ange que je rencontrais. Ou du moins que je savais qu'il était bel et bien un ange ! Il projeta sur son ennemi démoniaque un arc électrique, à ma plus grande surprise. J'avais deux choix qui s'offraient à moi : Rester ou fuir. Rester pour le remercier et par curiosité ou fuir de crainte de me faire attaquer à mon tour. Non, Kellyane Evans n'est pas une trouillarde ! Je décidai de rester. D'ailleurs, au moment où j'eus pris ma décision, il s'approchait de moi.

Sincèrement, j'étais tout simplement fascinée et émerveillée de le voir. Ses cheveux à la surprenante couleur d'argent m'étonnai, et la couleur de ses yeux qui s'accordait à sa chevelure me mettait presque mal à l'aise. Je n'avais jamais vu un être aussi étrange tout en étant splendide. La bouche entre-ouverte, je le fixai.

-Ça va? Je suis là pour t'aider, je ne te veux aucun mal. Je me nomme Marcus Alir, bras droit de Lys, pour te servir et protéger!

Me dit-il, alors que je contemplais toujours son visage et tout particulièrement ses yeux. Marcus Alir, voilà un nom dont je me souviendrai. Eum... venait-il de dire qu'il était là pour me protéger et qu'il était le bras droit de ma mère ? Je sortis de mes pensées.

-Elle ne peut donc pas veiller elle-même sur sa propre fille ? Non, biensûr, elle confie la tâche à un autre, comme elle l'a toujours fait.

Je dois l'avouer, depuis que je connais la vérité sur moi, je ressens une certaine aversion pour mes deux parents. Autant l'un que l'autre. Ils m'avaient abandonner, me laissant dans l'ignorance et la vulnérabilité. Je regardai Marcus, serrant les poings pour retenir ma colère. Ce n'était pas de sa faute...il faisait son travail mais je n'avais pas envie d'avoir une Babysitter. Mais bon, que pouvais-je y faire ?

-Kellyane Evans, comme tu dois le savoir. Et pourquoi elle t'a envoyé ?

Une idée me traversa l'esprit, dessinant sur mes lèvres un sourire moqueur. Je m'approchai de lui, assez pour poser ma main sur son torse, lui jetant un regard empreint de malice.

-Tu as bien dis que tu étais là pour me servir ? Est-ce tu dois m'obéir ? Être sous mes ordres ? Si c'est le cas, je te plains mon cher...

Tout cela fut murmurer d'une voix teintée de malice, laissant le démon prendre un peu plus de place en moi. Je me disais que peut-être, il se lasserait de moi et mes exigences et irait dire à cette chère Lys que j'étais un cas désespéré puis, il me ficherait la paix. De plus, j'avais bien d'autres idées derrière la tête. Je trouvai dommage de vouloir me débarasser de lui ainsi...il n'avait surêment pas demandé à être là, à veiller sur la fille bâtarde des repésentants du bien et du mal. Il serait peut-être plus simple de le laisser faire ce qu'il a à faire sans lui causer d'ennuis ?...Non, certainement pas.

-Elle ne peut donc pas veiller elle-même sur sa propre fille ? Non, biensûr, elle confie la tâche à un autre, comme elle l'a toujours fait.

Je voyais bien la colère dans sa voix et je me devais de la comprendre, elle devait se sentir tellement rejeté, seul! Ne l'était-elle pas d'ailleur, elle était unique, la première représentante en son genre... et sûrement la dernière. Je pouvais comprendre l'abandon dont elle souffrait, je connaissais très bien cette sensation de solitude acharné... si il n'y avait pas eu Lys, j'aurais fini comme les autres anges. De toute manière, j'étais là pour la protêger, pas pour la juger!

-Kellyane Evans, comme tu dois le savoir. Et pourquoi elle t'a envoyé ?

Je m'apprêtais à lui raconter toute l'histoire, que si j'étais là, c'était parceque je désirais changer les choses, mais qu'en contre partie je devais la protêger, mais elle ne m'en laissa pas le temps, elle parla avec une voix remplie de plan et d'idée.

-Tu as bien dis que tu étais là pour me servir ? Est-ce tu dois m'obéir ? Être sous mes ordres ? Si c'est le cas, je te plains mon cher...

Si je m'attendais à quelque chose... je ne m'attendais absolument pas à ça... je n'avais que de vague idées, pas plus que des sugestions, de ce à quoi cette splendide jeune fille pouvait penser... J'en frissonnais un peu, sachant très bien que je devais lui être obéissant tant et autant que ça ne nuisait pas à ma mission... Lys n'avait sûrement pas prévu les idées qui pourrait sortir de ce corps, presque le sien, dont l'âme semblait tourmenté. Mais je n'y portait pas foi, ou sinon j'endurerait aussi longtemps qu'il le faudrait jusqu'à ce qu'elle se fatigue.

-Alors... malheureusement pour moi, oui, je dois t'obéire tant et autant que ça ne nuit pas à ta sécurité. Je vais commencer par répondre à tes questions, si tu le veux bien! Ta mère n'a que des regrets tant qu'à t'avoir abandonné, mais ce qu'elle a fait est inadmisible dans la situation où elle se trouve, donc elle a préférer te confier à moi, profitant du fait que je souhaitais aller sur terre pour aider le genre humain. Quand je dis te confier à moi, je ne parle pas seulment de te protêger des autres, mais aussi bien de toi même, alors si tu veux bien arrêter de me regarder avec un regard de mort, et c'est le cas de le dire, tu m'éviterais de faire des choses dont je n'ai aucunement envie!

Je crois que le message est passé, non?

-Alors... malheureusement pour moi, oui, je dois t'obéire tant et autant que ça ne nuit pas à ta sécurité. Je vais commencer par répondre à tes questions, si tu le veux bien! Ta mère n'a que des regrets tant qu'à t'avoir abandonné, mais ce qu'elle a fait est inadmisible dans la situation où elle se trouve, donc elle a préférer te confier à moi, profitant du fait que je souhaitais aller sur terre pour aider le genre humain. Quand je dis te confier à moi, je ne parle pas seulment de te protêger des autres, mais aussi bien de toi même, alors si tu veux bien arrêter de me regarder avec un regard de mort, et c'est le cas de le dire, tu m'éviterais de faire des choses dont je n'ai aucunement envie!

Il avait répondu à toutes mes questions d'un seul trait. J'avais envie de danser tellement je ressentais un plaisir malsain au fait qu'il soit sous mes ordres. Bon, ce n'était que dans la mesure où ça ne nuirait pas à sa mission, bla bla bla...Peu importe ! Ce n'est qu'un détail après tout non ?

-Inadmissible ? C'est bien le mot ? Oui. Mais ce qui est inadmissible, c'est qu'elle m'ait laissé tomber ! Tous les deux n'avaient qu'à assumer les conséquences de leurs actes ! Ça, c'est inadmissible...pas de m'avoir mise au monde. Croit-elle que je vais me sentir mieux maintenant qu'elle envoit son laquais...?

Je ne voulais pas l'insulter en le disant son laquais mais j'étais furieuse. J'affichai un air désolé.

Il avait aussi parler de me protéger de moi-même. Ah ! C'était donc cela, ma chère mère ne souhaitait donc pas que je sombre dans les ténèbres que je portais en moi. C'est vrai que l'arrivé de Marcus tombait bien, ces temps-ci j'ai fais...quelques bêtises si je puis dire. Par simple esprit de contradiction, j'avais envie de faire le mal autour de moi...mais je savais très bien qu'il y aurait incessament cet instinct de bien qui me retiendrait. Je fermai un instant les yeux, me forçant pour qu'ils reprennent leur véritable couleur. Puis, je les ouvris, fixant toujours l'homme en face de moi.

-Mon regard de mort ne te plais pas ? Eh bien si tu le veux, je peux t'offrir un autre genre de regard...

À ces mots, je m'approchai d'avantage, de deux pas et lui jetai un regard sensuel. S'il croyait se débarasser de moi sous les menaces...

-Et qu'est-ce que tu n'as pas envie de faire mon mignon ? Me tuer...? Sais-tu moi, ce dont j'ai envie en ce moment ?

Pour prononçer ces mots, j'avais approcher mes lèvres de son oreille, pour les lui offrir en un murmure séduisant. Je restai un moment à cette proximité, souriant et exaltant presque de plaisir. Oui, je prenais plaisir à être mesquine, moqueuse et parfois même méchante. Je m'éloignai ensuite pour mieux le regarder, fixant ses yeux argentés de mes yeux couleur saphir.

-Inadmissible ? C'est bien le mot ? Oui. Mais ce qui est inadmissible, c'est qu'elle m'ait laissé tomber ! Tous les deux n'avaient qu'à assumer les conséquences de leurs actes ! Ça, c'est inadmissible...pas de m'avoir mise au monde. Croit-elle que je vais me sentir mieux maintenant qu'elle envoit son laquais...?

Son laquais! Je ne suis pas son laquais! Nous sommes amis, confident et allié, mais aucun de nous n'est l'esclave ou le maître! Que savait-elle de cet autre monde, un monde étrange, impure, mais certe meilleur que celui-çi! Mais je devais être compréhensif... combien de temps tiendrais-je? Pour le reste, le seul fait qu'elle ne connaisse pas ce monde qui lui avait toujours été refusé, était une raison valable à ses dires.

-Mon regard de mort ne te plait pas ? Eh bien si tu le veux, je peux t'offrir un autre genre de regard...

Je savais très bien qu'elle me narguait, elle voulait me faire réagir, me faire dire des choses que je ne voudrais pas, ou faire ... Elle était maintenant à proximiter de moi, je pensais que Lys avait eu raison de m'envoyer, si je l'aurais voulut, j'aurais pu la poignarder en une simple torsion du poignet tellement elle était prêt de moi.

-Et qu'est-ce que tu n'as pas envie de faire mon mignon ? Me tuer...? Sais-tu moi, ce dont j'ai envie en ce moment ?

Je dois dire qu'elle jout très bien son rôle... elle est presque invitante, mais croire que je suis de ces hommes qui succombent au moindre clin-d'oeil... je l'avoue, je suis un romantique... j'adore prendre mon temps, ne pas presser les choses... du moins, si on me demande comment je vois l'amour, c'est ce que je répondrais... mais ça n'a jamais été testé.
Elle était très près, je pouvais sentir l'odeur du shampoing qu'elle portait et l'odeur de sa peau, riche, douce, presque langoureuse. Je m'arrachais de ces pensées, sachant très bien qu'elle n'était pas vraiment mienne... du moins l'espérais-je. Elle recula, me regardant dans les yeux, je pouvais maintenant voir la vrai couleur de ses yeux. Une teinte de bleu que je n'avais jamais vu, incroyablement brillant.

-Je n'ai pas envie de t'électrocuter et pour ce que tu as envie, j'aime mieux ne pas le savoir. Allons chez toi! Je veux savoir ou tu vis! Et arrête de faire ta tentatrice, ça ne marche pas sur moi!

Je lui envoyais un petit choc électrique, à peine assez pour la pincer, mais assez pour lui faire comprendre que je ne rigolais pas. Je n'allais tout de même pas me faie mener par le bouts du nez par ma mission... Je remarquais alors l'épée, toujours dans ma main. Je l'essuyais sur la chemise de l'homme et la rengainais.

-Allez! Je veux pas avoir d'autre démon sur le dos ce soir, j'ai fait un long voyage et j'aimerais bien me reposer.

Je lui lançais un regard qui en disait long sur mon hummeur. Malgré tout, je dois vous l'avouez, j'aimais bien cette petite, bien que je ne sois plus vieux qu'elle que de trois ans, elle a du cran et agis selon ce qu'elle pense, même si c'est au détriment des autres.

-Je n'ai pas envie de t'électrocuter et pour ce que tu as envie, j'aime mieux ne pas le savoir. Allons chez toi! Je veux savoir ou tu vis! Et arrête de faire ta tentatrice, ça ne marche pas sur moi!


Je levai les sourcils. Il ne voulait donc pas savoir ce à quoi j'avais envie...tant pis pour lui. Je trouverai bien quelqu'un qui voudra savoir ce que je veux. Il me demanda...non, plutôt m'ordonna de rentrer chez moi. J'affichai sourire un moqueur, me recula de quelques pas et fis la révérence.

-Oui maître...

Dis-je, purement sarcastique. Me relevant, je fixai mon regard sur lui. Il disait que de faire ma 'tentatrice' comme il le disait, ne servait à rien...on verra.

-Allez! Je veux pas avoir d'autre démon sur le dos ce soir, j'ai fait un long voyage et j'aimerais bien me reposer.


Sur ce, je commençai à avançer, augmentant le rythme rapidement pour prendre mon envol. Tant qu'à avoir souffert pour les faire pousser, il fallait qu'elles servent ces ailes ! Du haut des airs, je regardais les nombreuses maisons en tout genre, survolant les quartiers avec rapidité, j'avais hâte d'arriver chez moi, même si je ne comptais pas y rester bien longtemps. Je réservais une surprise à ce cher Marcus. À cette pensée, je retins un rire. Puis, j'atteri sur l'étroit balcon de ma chambre, repliant mes ailes sur elle-même pour passer la porte. À l'intérieur, je m'affairai à les faire disparaitre, intimant à Marcus de faire pareil, je n'avais pas envie qu'il brise tout dans ma chambre avec ses immenses ailes !

Aussitôt, je me dirigeai vers la salle de bain, prenant quelques vêtements au passage dans ma garde-robe. Il voulait se reposer...voyons si il en serait capable. Je sorti de la salle de bain, portant une robe moulante et courte, provoquante et presque indescente. Je mis une jolie paire de talons hauts et tournai mon regard vers l'ange.

-Je sors ! À toi de voir si tu as envie de t'amuser...Sinon, ce n'est pas grave, je trouverai bien d'autres hommes pour s'amuser avec moi. Qui sais, peut-être même un démon.

Je lui décochai un sourire splendide, le fixant avec une teinte de réjouissance dans les yeux. Dans un cas comme dans l'autre, je serais bien. Soit il me suiverait par soucis de ma protection et ainsi je pourrais l'embêter d'avantage ou bien, il restait là, à se reposer comme il le souhaitait et moi, j'irais m'amuser.

Elle commença à avancer, de plus en plus vite, désirant visiblement prendre son envol... c'était la première fois que je voyais quelqu'un prendre son envol en courant. Je donnais simplement deux coups d'ailes pour d'écoller du sol, puis deux autres pour la rejoindre. Soit elle ignorait les moyens les plus rapides pour s'envoler, soit elle voulait juste courrir et dépenser sa frustration de m'avoir sur son dos, j'optais plus pour la deuxième que la première, mais je me jurais de lui enseigner ce qu'elle ignorait, elle avait été tenu dans l'ignorance trop longtemps selon moi.

Le vole fut plutôt rapide. Elle atterit sur le balcon et je l'y suivais. Elle nous fit entrer, après avoir rétracté ses ailes, je faisais pareillement. Elle alla dans la salle de bain, prenant quelque vêtements dans sa garde-robe, j'y vis des soulier, des talons-hauts en fait, et du rouge... Merde! Elle allait nous attirer des problêmes, elle allait me donner des problêmes! C'était clair, mais que pouvais-je faire, je lui avait clairement dit que j'étais son garde-du-corps et que je lui obéissais dans la mesure ou ça ne mettais pas ça vie en danger...

-Je sors ! À toi de voir si tu as envie de t'amuser...Sinon, ce n'est pas grave, je trouverai bien d'autres hommes pour s'amuser avec moi. Qui sais, peut-être même un démon.

Je crois que je vois de plus en plus en quoi elle est une démone... Elle me tient vraiment par la... inspire... exspire... inspire, calme toi. Je devais l'accompagner, c'était dans mes obligations. Je regardais ma tenu, sachant très bien qu'elle était trop visible, étais-ce les plaques métalique que l'on voyait à certain endroit, ou l'épée qui tenait dans son foureau...? Les deux sûrement, et me séparer de l'un comme de l'autre ne me faisait pas plaisir. C'est avec lenteur que je jettais mon épée sur le lit, puis mes pièces d'armure. Je lui fis un jolie sourrir, pas le genre de sourrir de gentillesse, mais bien un sourrir lui faisant la promesse qu'elle allait en baver! Je ne suis pas un esprit de vengance en général, mais je ne suis pas infaillible, même moi je peux être rancunnier.

Je m'approchais d'elle, près, très près, j'approchais mon visage du sien, puis lentement, je déposais un baiser sur ses lèvres. Puis, je reculais, la regardais dans les yeux.

-Tu veux t'amuser, alors on va s'amuser!

Mon ton était sec, presque cassant, je sentais en moi les éclairs, celle de ma rage, qui déchirait chaque parcelle de ma peau, désirant que je les libères. Je n'en fis rien... pour l'instant. Je passais devant un mirroire, voyant mes yeux devenir d'un gris-argent éclatant, plus qu'irréel. C'était un résultat visible à ma colère, certain trouvais ça très beau, d'autre menaçant, moi je trouvais ça tout simplement fatiguant. Je sortais à l'extérieure, prenait mon envol et me dirigeais plus loin, sur une autre rue. Je laisais sortir de moi toute la rage, maintenant sous forme électrique. Les lampadaires éclatairent, les poteaux électrique furent surchargé, dans les maisons de la rue, toutes lumières s'éteignirent, juste après que la clarté ait augmenté. Des morceaux de bardeau éclatèrent sour la chaleur excessive. Plusieurs voiture furent frappé, sans aucun dégât. Je retournais vers Kellyane.

-Allons-y!

Je devinais que mes yeux étaient revenu à leur lueur normal, ma colère maintenant partit.

Lentement, je le vis retirer son épée, la jeter sur mon lit et retirer ensuite les plaques métalliques qu'il portait, surêment en guise d'armure. Puis, j'observai son sourire qui me disait clairement : Tu vas le regretter. Je souris à mon tour, d'un sourire provocateur. On verra qui va le regretter mon bel ange. C'est à ma surprise qu'il s'approcha de moi, de plus en plus près, comme je l'avais fais un peu plus tôt. Il m'embrassa, mais pas d'un baiser doux et tendre, c'était presque brutal à mes yeux. Malgré cela, ça me plaisait bien ! L'ange me regarda dans les yeux alors que moi, je fixais ses lèvres.

-Tu veux t'amuser, alors on va s'amuser!


-Assurément, si tu continues sur cette voie !

Dis-je, sur le ton de la moquerie, bien qu'il eut un fond de vérité dans mes dires. Je regardai son reflet dans le mirroir, remarquant la couleur iréelle et séduisante de ses yeux. Je n'avais jamais vu des yeux aussi splendides ! Alors qu'il sorti sur le balcon, je le suivi rapidement, le regardant s'envoler. Mais que faisait-il ?! Voyant la lumière augmenter, je tournai la tête vers ma chambre, éblouie par la clarté étrange de la pièce qui, juste après devint sombre, sans lumière aucune. Je tournai mon regard vers Marcus alors qu'il revenait sur le balcon.

-Allons-y!


Me dit-il simplement. Décidémment, je devais l'avoir mis en colère pour qu'il réagisse d'une telle façon. Sans m'en préoccuper d'avantage, je sorti de la maison, par la porte de la cour, étant la plus près de ma chambre. Une fois à l'extérieur, je me mis à marcher car malheureusement, je n'avais toujours pas de voiture et ce, par la faute de mes parents. Parce que je refusais d'aller étudier en médecine. Voilà pourquoi je tenais tant à des contrats comme ceux de cet après-midi.

Le chemin vers la boîte de nuit fut de courte durée, heureusement parce qu'avec mes talons hauts, j'aurai mal aux pieds rapidement. Mais que voulez-vous, c'est tellement sexy. Une fois entrée, je regardai autour, observant mes cibles potentiels. J'allai m'asseoir au comptoir, tirant Marcus par la main.

-Tu prendras quoi mon beau ?

Le barman tourna son regard vers moi, comme bien d'autres. Je lui souris, lui intimant de s'approcher. Il s'exécuta sans plus attendre.

-Sex on the beach pour moi, merci.

Je tournai à nouveau la tête vers l'ange, un sourire aux lèvres.

Le bar était un endroit bruillant de vie, la musique vous défonçait les oreilles, à votre plus grand plaisir, l'endroit et l'ambiance étaient sympa. Seul problême... trop d'homme, trop de personne suceptible de l'attaquer, voir de la tuer... Je voyais déjà la scène, Kellyane dansant, un homme au teint sireux s'approchant, prédateur devant sa proie, et lui plantait un couteaux en pleine poitrine, causant inévitablement sa mort... Je détestais ce bar pour cette raison.

Elle attirait les regards, c'était inévitable, je me tenais donc encore plus près, dissuadant les autres de l'approcher à grand coup de regard des plus terrifiants dont j'étais capable. Elle me traînait vers le bar, me tenant la main, donnant sûrement encore plus l'impression que nous étions un couple, impression dont je profiterais le plus possible.

-Tu prendras quoi mon beau ?

Généralement, je ne prends pas d'alcool, surtout quand je dois surveiller quelqu'un, mais je suis dans un bar... et je suis avec des humains, je dois donc avoir l'aire le plus normal possible. Je détestais la bière. Je savais donc ce que je prendrais. Elle fit approcher, d'un signe de la main, le barman.

-Sex on the beach pour moi, merci.

-Marguarita pour moi.

Je ne le remerciais pas, déjà occupé à scruter les personnes qui étaient dans la pièce, m'assurant peu à peu qu'aucun d'entre eux ne possèdaient d'arme. J'entendis le bruit du verre se déposant sur le comptoire derrière moi, je me retournais. Deux verres y étaient déposé. Je prenais celui devant moi et prenais une gorgée, appréciant la sensation du breuvage déscendant dans ma gorge, jusque dans mon estomac. Cette impression de chaleur que l'on reliait facilement à l'alcool. Je regardais celle que j'accompagnais, si on peut dire ça comme ça... Je dois le dire, elle sait utiliser son corps... sa robe dessinait parfaitement les courbes de sa silhouette, laissant tout de même de la place à l'imagination fertile de celui qui la regardait. Et en ce moment, c'était moi... je sortais toutes ces idées qui étaient dans mon esprit, n'y laissant que le calme et les nombreuses images qui me venaient, se superposant une sur l'autre et plus sensuel que la dernière. Malgré moi, je me trouvais à remonter les courbes abruptes de ses seins, finisant mon chemin sur ses yeux. Je me concentrais sur eux, voulant garder le contrôle de ces images qui infestaient mon esprit. Merde!

Je crois qu'elle avait remarqué cette escapade mentale le long de son corps, je n'en rougissais pas, celui qui rougis est celui qui regrette et je ne regrettais pas, j'avais tenté de me contrôler et sans succès, voilà tout.

Placé derrière moi, après avoir but en à peine quelque gorgées son sex on the beach, elle me soufflait quelque mots, une demande, presque sensuelement. Je frémissais au son de sa voix, elle ne tenait donc rien du voisin!

-Viens danser...

Elle passait les mains sur mes épaules et mon torse, m'invitant, ou me soudoyant (peu importe), elle s'éloigna de moi, voulant visiblement que je m'accroche à elle. Mais bon, je ne suis pas du genre à s'accrocher... bon d'accord, peut-être un peu. Soudain, l'image de l'homme au teint sireux me revint, excuse parfaite pour la rejoindre, non? Peu importe, encore là, je la suivais docilement vers la piste de danse. Je voyais les autres, les hommes, la regarder, je sentis une pointe de jalousie.... Mais bordel! Que ce passait-il avec moi! C'est à croire qu'elle m'avait ensorcelé!

Ces pensées furent rapidement oublier, remplacé par l'image de Kellyane dansante. J'oubliais rapidement que j'étais là pour la surveiller, parfois me revenait à l'esprit que je devais faire attention, mais après deux ou trois secondes de vigilance, toutes mes craintes fondaient comme neige au soleil. Je l'avoue, je m'étais vraiment, profondément amusé ce soir là. Et non, je n'ai pas bu plus que nécessaire, seulement ce qu'il fallait... Bon d'accord, peut-être un peu plus, mais pas tellement!

Enfin, alors que j'approchais du centre de la piste de danse, je sentis qu'il approchait. Oui, je le sentis comme l'on sens que l'on est épiée mais vraiment, c'était plus agréable. Alors, je me mis à danser, faisant onduler mon corps au rythme de la musique qui, ce soir, avait une étrange et merveilleuse teinte de sensualité...ou bien était-ce qu'une impression. Une impression que me procurait l'ange près de moi. Je me plaisais à lui lançer de temps à autre des regards que l'on pourrait qualifier de coquins. C'était peut-être -assurément- trop poussé mais ce que je m'amusais. Et pourtant, je n'avais pas vu en lui quelqu'un d'amusant un peu plus tôt, comme quoi les apparences sont trompeuses.

-Tu t'amuses ?

Je lui souris puis, me tournai, me tenant de dos à lui, collant mon corps au sien, faisant un déhanchement provocateur. Ce n'était pas bien. J'avais des idées des plus ridicules et pourtant si tentantes en tête. Des pensées osées, il faut le dire. Et plus ses pensées envahissaient mon esprit, plus je sentais mon corps se réchauffer, je me sentais bien. Mon regard se tourna vers un jeune homme, peut-être un peu plus vieux que moi et il me dévisageait. Non pas d'une façon qui disait : "Quelle beauté !". Il me fixait d'un air surpris et appeuré. Même si aucun son ne sorti de sa bouche, ses lèvres remuèrent et j'arrivai à lire sur ses lèvres : "Ses yeux, ses yeux !". Je regardai vers ma droite, là où se trouvait un mirroir teinté. Effectivement : mes yeux ! Aussi sombre que la nuit et profonds que les abîmes de l'enfer. Aussitôt, je me retournai pour regarder Marcus, arborant un air effrayé.

Sans attendre, je couru jusqu'aux toilettes des dames, faisant fuir les deux autres jeunes femmes qui se trouvaient là. Je me regardais dans le mirroir, fixant mon regard de mort, pour reprendre les mots de Marcus. J'avais tout gâché, je me haïssait tellement. Les poings bien serrés, mon corps en entier tremblait. D'un coup de poing, je brisai le mirroir, ou du moins une partie. Je ne savais pas quoi faire, une fois de plus...

-Tu t'amuses ?

J'ignorais quoi répondre... d'un côté, je ne m'étais jamais autant amuser de ma vie, mais de l'autre... Je commencais sérieusement à me questionner. Je croyais jusqu'à présent être un homme romantique qui aime que les choses se fassent lentement, dans l'amour et la tendresse. Mais depuis un moment, précisément depuis que l'on a quitté le bar pour la piste de dance, des pensées que je califierais d'osée me venaient à l'esprit! Je me posais donc de sérieuse question, m'étais-je mentis depuis toujours, tout ce pourquoi je compatais, étais-se du vent? Je ne savais déjà plus ou donner de la tête, mais comme si ça ne suffisait pas, Kellyane me troublait affreusement! Ses déhanchements enflamaient mon esprit, ses regards étaient loin de me laisser indifférent, en fait, le seul mot qui me vient à l'esprit quand je me demande ce que je ressens, c'est le mot désire... Donc à savoir si je m'amuse, la question est difficile, mais en général, je crois que l'on pourrait dire oui.

Kellyane, qui jusqu'à maintenant s'était retournée, se tendit. Elle tourna la tête vers un mirroire. Je n'eus pas le temps de suivre son regard, que déjà elle se retournait vers moi. Elle m'offrit de nouveau ce regard d'outre-tombe, cet abime mortelle ou brûlait les flammes de la mort. Cette fois-çi, plutôt que d'arborer se regard de confiance qu'elle m'offrait devant l'église, un masque de peur, d'angoisse, était tatoué sur son visage angélique. Je savais ce que ça voulait dire. La soirée était finie. Il serrait bientôt temps de fuir. Je n'eus même pas le temps de parler, que déjà elle courrait, courrait vers les toilettes. Deux femmes sortirent en courant, criant qu'un monstre était à l'intérieure. J'entrais, me fichant royalement de ce qu'on pourrait penser de moi maintenant. Je me retrouvais dans son dos et je pouvais maintenant admirer un mirroire presque tout en morceau.

Je m'approchais d'elle et la prenais dans mes bras. Je voyais bien qu'elle était malheureuse et je me rendais compte que, contrairement à ce qu'elle montrait, elle était une jeune femme fragile. Je me rendais aussi compte, comment avait-elle pu vivre une vie normal avec ces deux ennemies qui piétinaient son fort intérieure. Je l'avais assurément très mal jugé.

-Viens, on doit sortir d'ici. J'espère que tu n'as pas peur du noir!?

Je dévissais une ampoule, plaçais deux doigts dans la prise. Un arc électrique sortit de mes doigts, causant un court-circuit. Toutes lumières s'éteignirent, de l'autre côté de la porte monta les cris appeurées des humains. Je pris la main de Kellyane et la tirai. Je me souvenais parfaitement de comment était configuré le bar. 3 pas en avant, 1 sur la gauche, la porte. Je l'ouvrais et la passais. 15 pas en avant, je bousculais les gens qui étaient devant moi, 12 sur la droite, porte de sortie. Devant la porte, une agglomération de personnes se poussaient pour sortir le plus vite possible. Moi, je leur donnais des chocs électriques, assez puissant pour qu'ils s'écartent et parfois pour qu'ils s'évanouissent. Je ne comptais pas rester ici longtemps, je devais absolument protêgé Kelly. Je sortis, tenant toujours Kelly par la main.

-Tu vas bien?

Je la tirais toujours, allant le plus vite possible, mais ses talons l'empêchaient d'aller aussi vite que voulu. On devait aller plus vite! Je m'arrêtais, la prenais dans mes bras et recommençais à courrir. Je sentis le déchirement abituelle dans mon dos, celui de mes ailes se libérant de mon corps. Je pris mon envole, et ce malgré que Kelly était dans mes bras, elle ne pesait pas bien lourd, je portais plus lourd qu'elle pour m'entraîner.

-Tu vas bien?

J'entendis quelqu'un entrer dans les toilettes, je ne me tournai même pas pour voir de qui il s'agissait. Il était évident que c'était Marcus. Je contemplais ma main ensanglantée, c'était au niveau des jointures que se trouvait les plaies. Je m'en souciai guère, ce n'était qu'une erraflure en comparaison de la douleur qui hantait mon esprit. Marcus me serra contre lui et j'acceuilli cette étreinte avec joie.

-Viens, on doit sortir d'ici. J'espère que tu n'as pas peur du noir!?


D'un signe de tête, je lui indiquai que non, je ne craignais pas la noirceur...comment la craindre alors qu'elle m'habitait constamment ? Il mit fin à son étreinte pour déviser une ampoule. L'espace d'une seconde, je me questionnai sur ce qu'il comptait faire mais alors que je m'apprêtai à lui poser la question, un arc électrique sorti de ses doigts et ensuite, tout devint sombre. J'entendais les cris de surprise des personnes présentes dans l'établissement. Me tenant par la main, il me guidait à travers la boîte de nuit, repoussant au passage plusieurs personnes.

-Tu vas bien?


Me demanda-t-il, me tirant toujours. Je ne répondis pas à sa question car je n'en savais rien, vraiment. J'aurais aimé lui répondre que oui, j'allais bien mais ce n'était pas entièrement vrai. J'allais bien dans la mesure où il ne m'était rien arrivé de grave mais je n'allais pas bien car j'avais gâcher une soirée qui, autrement, aurait pu être merveilleuse. À l'extérieur, j'essayais de suivre Marcus mais mes talons hauts m'empêcher d'aller aussi vite. Quelle idée d'avoir mis des talons ! Juste pour être belle, ou peut-être juste pour impressioner l'ange. À ma surprise, il me prit dans ses bras, continuant sa course. Je vis ses ailes pousser, observant le reflet argenté de celles-ci. Puis, il s'envola, me tenant toujours contre lui.

-Tu vas bien?

À nouveau cette question...et je n'avais pas de réponse. Toutefois, je décidai de lui dire la vérité, comment je me sentais.

-Non, je ne vais pas bien ! Comment pourrais-je ?! Regarde-moi, elles ont raison, je suis un monstre...une erreur, une bâtarde. Je me suis toujours demandé pourquoi ils m'ont abandonné...la réponse est évidente : Ils me détestent l'un autant que l'autre car je porte en moi une part de ce qu'ils détestent le plus : l'un et l'autre.

Des larmes se mirent à couler sur mes yeux. De quoi devais-je avoir l'air ? D'une démonne qui pleurait. J'essuyai mes larmes, tenant à me montrer forte. Je remis donc ce masque de fierté qui m'était si habituel. Je ne voulais pas faire pousser mes ailes, j'étais bien dans les bras de Marcus, alors que je sentais le vent sur mon visage.

-Je suis désolée.

Lui dis-je d'une voix sincère. J'étais désolée pour la soirée, notre rencontre et de l'avoir mis en colère, un peu plus tôt.

-Non, je ne vais pas bien ! Comment pourrais-je ?! Regarde-moi, elles ont raison, je suis un monstre...une erreur, une bâtarde. Je me suis toujours demandé pourquoi ils m'ont abandonné...la réponse est évidente : Ils me détestent l'un autant que l'autre car je porte en moi une part de ce qu'ils détestent le plus : l'un et l'autre.

Je ne pouvais pas dire que c'était totalement faux, mais dire que c'était vrai serait tout aussi mensongé. Lys aurait préféré la garder auprès d'elle, mais tout l'en empêchait. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les dieux sont, eux aussi, soumis au rêgle de leur société. Et l'une de ces rêgles est de ne plus enfanter. Beaucoup d'enfants divin avaient causé d'irréparable tort auparavant. Il avait donc été décidé qu'aucun dieu ne devrait avoir d'enfant, sous peine de sa mort et celle de l'enfant... Elle avait donc agis pour leur salut à toutes deux. Mais comment le lui faire comprendre, elle devait se sentir tellement abandonné, seul. Je me promettais d'être là pour elle dorénavant. Des larmes coulaient le long de ses joux. Je trouvais ce spectacle très touchant, je voyais enfin le fond de son âme au travers de ses larmes. Elle les sécha, fière femme qu'elle était et devait être.

-Je suis désolée.

Je la serrais un peu plus contre moi, voulant lui donner du réconfort et de la chaleur, après tout, elle était en robe dans les airs, le soir. Rien de plus froids, ou presque.

-Quand on va se poser, je vais t'expliquer pourquoi ta mère ou ton père n'a pas pu te garder, tu comprendras peut-être mieux leur monde.

Je retrouvais rapidement sa maison et je descendais en faisant de large cercle. Je finis par me poser sur le balcon. Je tenais toujours Kellyane dans mes bras. J'ouvrais la porte et allais jusqu'à l'apporter à son lit. L'image de la dernière chose que j'avais effectué ici me revint à l'esprit. Quand je l'avais embrassé. Je la regardais dans les yeux et m'approchais. Je m'asseyais à côté d'elle. Elle était si belle, si près... Je me détournais d'elle.

-Il y a très longtemps, les dieux enfantaient énnormément. Leur enfant furent de vrai catastrophe ambulante, ils détruisèrent beaucoup de choses, des dommages irréparable. Alors, les dieux fixèrent quelque lois, dont celle de ne plus enfanter. Si c'était le cas, ils seraient automatiquement tuer et leurs enfants avec. Quand Lys a accouché de toi, elle avait déjà prévu de te donner à des humains pour votre sécurité. Elle avait précisément choisi les humains, voulant que tu ais une vie réussite. Malheureusement, les humains qu'elle avait sélectionné ont changé et ne sont plus ce qu'ils étaient. Puis j'ai demandé à Lys de venir sur terre pour éliminer des démons, elle s'est donc servie de ma venu ici pour s'assurer de ta protection. Voilà toute l'histoire!

Je la regardais, attendant sa réaction en silence.

-Quand on va se poser, je vais t'expliquer pourquoi ta mère ou ton père n'a pas pu te garder, tu comprendras peut-être mieux leur monde.


Je ne dis rien, me contentant d'appuyer ma tête sur son épaule. Il se posa agilement sur le balcon de ma chambre et alla me porter jusqu'à mon lit. Je restai assise sur ce dernier, fixant le mur devant moi.

-Il y a très longtemps, les dieux enfantaient énnormément. Leur enfant furent de vrai catastrophe ambulante, ils détruisèrent beaucoup de choses, des dommages irréparable. Alors, les dieux fixèrent quelque lois, dont celle de ne plus enfanter. Si c'était le cas, ils seraient automatiquement tuer et leurs enfants avec. Quand Lys a accouché de toi, elle avait déjà prévu de te donner à des humains pour votre sécurité. Elle avait précisément choisi les humains, voulant que tu ais une vie réussite. Malheureusement, les humains qu'elle avait sélectionné ont changé et ne sont plus ce qu'ils étaient. Puis j'ai demandé à Lys de venir sur terre pour éliminer des démons, elle s'est donc servie de ma venu ici pour s'assurer de ta protection. Voilà toute l'histoire!


J'avais écouter son explication avec attention mais malgré tout, je ne pouvais pas dire que ça m'avais soulagé, ou bien même que je comprenais mieux la situation. Pour moi, ça ne changeait rien...Je tournai la tête vers lui, remarquant qu'il s'était assis près de moi. Poussant un soupire, je me laissai tomber vers l'arrière, sur mon lit.

-Des enfants divins comme mon demi-frère...c'est ça ?

Je me relevai rapidement, le regardant. Lorsque mes parents étaient venus me dire la vérité à mon sujet, ils m'avaient tous les deux dit de me méfier de lui...de Drake. J'avais encore du mal à croire à toute cette histoire. Ayant vécu comme une humaine toute ma vie, cela me semblait irréel et pourtant, ma propre personne prouvait que c'était bel et bien réel. Je retirai mes chaussures et allai les porter dans le placard avant de venir rejoindre à nouveau l'ange. C'est alors que je me posai quelques questions, changeant de sujet par la même occasion.

-Viens-tu seulement d'arriver ? Et as-tu un endroit où vivre ?

C'était des questions simples mais qui importait beaucoup, tout particulièrement la dernière. Je regardai l'heure, il était 1h43. Le temps avait vite passé, il faut dire que le temps passe toujours vite en bonne compagnie.

-Des enfants divins comme mon demi-frère...c'est ça ?

L'image de Drake se fit immédiatement à mon esprit. Pas que je l'ai déjà vu de yeux vu, mais j'avais vu plusieurs images de lui. Cet homme me donnait vraiment des frissons dans le dos. En plus d'être terrible, intelligent et destructeur, il était plus puissant que moi... C'était l'une des choses les plus clairs qu,il y ait dans mon esprit. Kellyane s'était relevé, visiblement effrayé par Drake, sans vraiment savoir qui il était. Elle le serait encore bien plus si elle connaissait les histoires à son propos.

Elle porta ses chaussures dans le placard, après les avoir enlevé, et revint vers moi.

-Viens-tu seulement d'arriver ? Et as-tu un endroit où vivre ?

Je n'avais pas pensé à ça... en fait, j'avais fait ma demande à Lys il y a moins de 13 h... je n'avais vraiment préparé, j'avais agis sur un coup de tête... Je me trouvais bien stupide, moi Marcus, l'un des anges les plus respecté n'avait rien préparer pour sa venu dans le monde humain.

-Oui... je suis arrivé il y a 6 heures dans le monde humain et non, je n,ai pas d'endroit où vivre... J'en ai honte, mais je n'ai absolument rien préparé pour ma venue... Me laisserais-tu dormir sur ton balcon, juste pour ce soir?

Je me rappelais le moment de notre rencontre, comme la situation avait changé, de garde par obligation, j'étais devenu garde par désir. Et maintenant, je mandiais....

-Demain, je ferais en sorte de me trouver un appartement pas loin!

Bon... pensée appart. J'ai une sérieuse envie de l'embrasser, ses lèvres semblent si acceuillantes, sa peau si douce. Qu'est-ce qui m'arrive ce soir! Ce n'est pourtant pas mon genre, je suis habituellement posé... tranquille, réfléchie! Mais ce soir... c'est à croire que je suis moi aussi habité par un démon!

-Oui... je suis arrivé il y a 6 heures dans le monde humain et non, je n,ai pas d'endroit où vivre... J'en ai honte, mais je n'ai absolument rien préparé pour ma venue... Me laisserais-tu dormir sur ton balcon, juste pour ce soir?

Je tournai vers lui un regard surpris et confus. Mon balcon ?! Pendant un moment, je ne dis mot, me contentant de le fixer.

-Demain, je ferais en sorte de me trouver un appartement pas loin!

Je lui souris et délicatement, vint poser ma main sur sa joue.

-Je sais que je suis pénible et détestable mais je ne te laisserai pas dormir sur mon balcon. Parcontre, si tu veux, il y a la niche du chien !

Je failli rire, brisant le masque sérieux que je m'efforçai de garder en place. Bon, tant pis !

-Je blague, tu dors avec moi cette nuit ! Sauf si tu préfère mon divan à mon lit. Et si tu veux je t'aiderai à trouver un appartement demain. Mais il y a une condition : Tu ne pourras pas sortir de ma chambre...

Dis-je, ne me retenant plus pour rire. Je ne savais pas si Marcus aimait mon sens de l'humour mais moi, j'avais trouvé cela plutôt amusant. Non mais, la niche du chien...eum...je n'ai pas de chien d'ailleurs. Fronçant les sourcils, je me demandai comment il allait prendre le fait de devoir rester enfermé dans cette pièce. C'était loin d'être idéal mais si jamais mes parents le voyait dans la maison, au petit matin, ils auraient une crise cardiaque. Puis, je me rappelai un détail de sa dernière phrase. Il avait bien dit qu'il se trouverai un appartement pas loin ? Pas loin de moi...

À cette pensée, je m'approchai de lui, alors que nous étions toujours assis sur mon lit. De si près, j'observais son visage dans les moindres détails. Je ne trouvai guère de défaut sur son visage trop parfait pour un humain. Sa peau qui semblait douce, avec une teinte un peu plus foncée que la mienne, ses cheveux dont la couleur m'étonnai encore. Je peinai à croire que les gens pouvait croire qu'il était humain, un ange possédant la beauté des dieux.

Hésitante, je passai ma main dans sa chevelure longue. Les pensées osées qui avaient hanter mon esprit lorsque nous dansions refirent surface, à l'instar de vieux rêves oubliés. J'enfonçai mon regard dans le sien, souhaitant m'approcher d'avantage, je voulais à nouveau sentir ses lèvres sur les miennes, je voulais sentir ses mains caresser mon corps, je le voulais lui ! Je sentis en moi mon instinct démoniaque prendre lentement le dessus, alors que sur mes lèvres se dessinaient une sourire malicieux et que mes yeux le fixait maintenant avec désir. Non Kelly, ne fais pas ça, pas encore ! Tentai-je de me convaincre. Je m'éloignai doucement, alors que mon sourire s'effaçait. Je me levai rapidement pour aller prendre ma brosse à cheveux sur ma commode. Je restai un moment immobile, essayant de reprendre ma respiration, de repousser le désir qui grandissait de minutes en minutes, plus je le regardais, plus je le désirais.

Je revins m'asseoir sur le lit, cette fois derrière lui pour brosser ses cheveux. J'essayai de ne pas lui tirer les cheveux.

-Désolée si je ne fais mal...c'est la première fois que je brosse des cheveux autre que les miens.

En parlant, j'essayais de cacher ma nervosité, en vain, je savais que ma voix me trahissait. Il me rendait nerveuse, c'était si étrange.

-Je sais que je suis pénible et détestable mais je ne te laisserai pas dormir sur mon balcon. Parcontre, si tu veux, il y a la niche du chien !

Je riais à cette idée, l'un des premier rires qui traversait mes lèvres depuis quelques jours. J'appréciais ce sons si rare. On m'avait déjà dit que j'avais un joli rire, j'étais d'accord, j'aimais bien mon rire. Je voyais déjà venir la suite de la conversation, plutôt que de l'appréhender, je l'attendais avec impatience. Sans le savoir, je mettais un nom sur cette émotion, ce frisson qui parcourait mon corps à chaque foix que je la regardais, cause de ces désirs qui assaillaient mon esprit, l'amour. Mais je n'en prenais conscience que plutard.

-Je blague, tu dors avec moi cette nuit ! Sauf si tu préfère mon divan à mon lit. Et si tu veux je t'aiderai à trouver un appartement demain. Mais il y a une condition : Tu ne pourras pas sortir de ma chambre...

L'idée me plaisait, bien que je luttais contre moi même à savoir si je prenais le divan ou partageais le lit. Je me servis un argument que je savais être contre mes désirs, qu'il ne se passerais rien, que ce ne serrais qu'une nuit. Malgré tout, je fermais les yeux sur ces mensonges travesti en arguments et choisissais son lit. Je ne la sentis, ni ne vis, approcher de moi, mais sa main dans mes cheveux me fit tressauter, non pas que ça me déplaisait, mais j'avais tout simplement été surpris. Nos regards s'enfoncèrent l'un dans l'autre. Mes pensées dévièrent vers quelque idées que j'acceptais maintenant comme étant mienne. Un sourire malicieux s'accrocha à ses lèvres, comme si elle venait de lire mes pensées. Cette idée fut loin de me déplaire, bien que je savais qu'elle était fausse, j'espérais qu'elle partageait mes pensées. Elle s'éloigna, son sourire s'effaca comme ombre au soleil. Elle se leva et alla se planter devant sa commode, une brosse à cheveux à la main. Elle revint et se plaça derrière moi. Lentement, je sentais la brosse se glisser dans mes cheveux, défaisant les noeuds qui s'y étaient logé.

-Désolée si je ne fais mal...c'est la première fois que je brosse des cheveux autre que les miens.

Sa voix, devenu nerveuse pour quelque raison qui m'étaient inconnu, était presque envoutante à mes oreilles. J'en oubliais presque qu'elle m'avait posé une question.

- Non, c'est parfait. Je vais rester à dormir dans ton lit, et je te le promet, je ne sortirais pas de ta chambre... à moins que ta vie n'en dépende.

J'adorais me faire jouer dans les cheveux, en particulier dans la nuke, c'étais si... relaxant! Je crois que je devais ressembler à un chien à qui l'on gratte la tête, bavant presque, les yeux dans le beurre, je ronflais presque. Ai-je dit que j'adorais me faire jouer dans les cheveux, instant magique que je préférais d'entre tous.

Je lui brossais toujours les cheveux, tout en me perdant dans mes pensées. Je constatai à quel point la situation avait changer. Si on m'avait dit quelques heures plus tôt que je serais entrain de lui brosser les cheveux, j'aurais ris à en mourir...je ne voulais pas de lui alors que maintenant c'était l'inverse, je le voulais peut-être trop. Je le sentis se détendre lentement, alors que je commençai à glisser mes doigts dans ses cheveux, passant par la même occasion sur sa nuque. Il semblait apprécier, je ne l'avais jamais vu détendu jusqu'à maintenant mais c'était agréable, il semblait dégager un bien-être suprenant.

-Non, c'est parfait. Je vais rester à dormir dans ton lit, et je te le promet, je ne sortirais pas de ta chambre... à moins que ta vie n'en dépende.


Il faut que je l'avoue...son choix me plaisait. Malgré tout, je craignais de perdre le contrôle de moi-même avec lui, le peu de contrôle que j'avais. De faire une erreur. Je tentai ensuite de ne pas m'en faire, il avait dit qu'il était là aussi pour me protéger de moi-même non ? Il me rassurait, sans même l'avoir chercher. De savoir que quelqu'un est là pour vous aider et vous soutenir est réellement agréable. C'était comme si il avait retirer une partie du poids qui semblait peser sur mes épaules, je craignais moins de m'effondrer sous son poids maintenant.

Retirant ma main de ses cheveux, j'entourai ses épaules de mes bras, collant ma joue sur la sienne. Les yeux clos, je profitai de cet instant avec un léger sourire aux lèvres. M'éloignant, je revins m'asseoir à ses côtés.

-Comment c'est...dans l'autre monde ?

Je levai les yeux vers lui, incertaine de ma question. Je ne savais pas très bien si je tenais réellement à le savoir, à connaître ce dont on m'avait privé. La curiosité est un vilain défaut mais j'étais très curieuse à ce sujet.

-Comment c'est...dans l'autre monde ?

L'autre monde? Ah oui, ce monde là! C'est à peu près ce qui c'était passé dans ma tête, ralentis par la détente que me procurais ses doigts sur ma nuque. Ma réponse tarda, comme si les mots eux même hésitaient à sortir découvrir le monde, appeuré par ces quelques contrés étangères, inertain du but auquel accèder. Elle était maintenant assise à mes côtés, chose que je n'avais pas remarqué. Je sentais encore ses doigts passé sur ma nuque.

-Comment décrire l'autre monde... L'autre monde est un monde au paysage d'une beauté fabuleuse, fait de montagnes d'où découle des cours d'eau, serpentant contre les flancs de ces immense colosse. Leur sommets enneigé rappelle le blanc de tes ailes. Quand le soleil brille de tout ses feux, la neige réflète ses rayons, éclairant jusqu'au abysse les plus profonds. Il ne pleut que rarement, mais les forêts sont pourtant coloré d'un riche vert-émeraude, pleines de santé. Puis vient les villages de nous autres, anges. Ce ne sont pas des villages comme on l'entendrais ici, ce sont des clairières naturel où nous nous installons. Nous ne faisons pas de maisons, étant donné la clémence du temps et l'unique saison qui nous visites. Quand la pluie montre le bout de son nez, nous restons éveillé toute la nuit, préférant profiter de cette douce sensation sur notre peau.

Je prenais une légère pause, pensant à ce que j'allais dire par la suite.

-Mais à tout monde il y a ses défauts, sa plaie. Pour le nôtre, se sont les anges eux même. Vaniteux, égoïstes, irresponsables et imature, voilà ce qu'est devenue ce peuple autre fois si fière qu'étaient les anges! À force de ce faire vénérer par les humains, d'être vue comme des être omniprésent et parfait, beaucoup, pour ne pas dire la grande majorité sont venue à croire être la perfection. Cette croyance est maintenant véhiculé par les parents qui le disent à leurs enfants. Mais biensûre, certain y échappent, comprennent que la perfection n'est pas d'un monde ou d'un autre. Ils sont ensuite, comme moi, récolté par Lys qui les éduques dans les traditions ancestral de notre peuple.

Je savais que j'avais sans doute détruit l'image qu'elle pouvait avoir des anges, mais il vaut mieux la réalité au mensonge.

Alors que mon regard était posé sur lui, j'écoutais avec une attention toute particulière ce qu'il me racontait. Une part de moi était déçue de ce monde qu'il décrivait pourtant comme étant plendide, merveilleux. Toutefois, il était tout le contraire de ce que j'avais toujours connu. Aussi, il concentra ses paroles sur les anges, non pas que ce fut déplaisant d'en apprendre d'avantage sur ce peuple mais j'étais encore curieuse à propos du reste, à propos des démons, de la guerre et la destruction de ce monde et biensûr, j'espérais qu'il me parle de Drake. Cependant, je décidai de ne pas lui en parler, je me doutais que c'était un sujet délicat.

On m'avait dit qu'il était dans le monde humain, en un sens, il était ma seule famille, aussi monstrueux soit-il. Marcus m'avait aussi parler de Lys qui éduquait des jeunes anges. Je serrai alors la machoîre, ne comprenant pas pourquoi elle avait pu éduquer des enfants mais pas la sienne. Je le fixais toujours sans rien dire, songeuse. Puis, je me levai presque brusquement, dans l'intention de me changer les idées. Ça n'avait pas été une si bonne idée de ne poser cette question sur l'autre monde. J'allai poser la brosse à cheveux sur ma commode et regardai un moment autour de moi, me demandant que faire.

Je me souvins alors que à son arrivé, Marcus avait souhaiter se reposer, je ne savais pas si c'était toujours le cas. J'allai donc me rasseoir sur le lit, laissant ma tête tombée sur son épaule.

-Souhaites-tu dormir ?

Je relevai la tête afin de le regarder. À nouveau, je plongeai dans le gris acier de ses yeux, me perdant dans leur contemplation et encore une fois, je ne pouvais me retenir de constater à quel point il était beau, plaisant à regarder. Mon regard descendit jusqu'à ses lèvres qui m'envoûtaient, m'appellant à elles. J'avais envie de l'embrasser, de goûter la saveur que je devinais douce de ses lèvres.

-Pourquoi m'as-tu embrassé tout à l'heure ?

Je ne détachai toutefois pas mes yeux de ses lèvres, les observant avec une teinte visible de désir.

Je crois qu'elle fut sonné parce que je lui avais dis, ou peut-être fâcher? Elle se leva brusquement, visiblement contrarié. Elle déposais la brosse sur la commode. Elle revint se rasseoir sur le lit, quelque secondes plutard. Elle posait alors sa tête sur mon épaule. Je la regardais faire, ne disant mot et ne bougeant pas.

-Souhaites-tu dormir ?

Elle levait vers moi des yeux de velours, d'une beauté attendrissante, douce, calme. Ses lèvres elles, me donnaient l'impression de m'inviter, me séduisant peu à peu, gagnant lentement la partie. Je voyais très bien la scène dans ma tête, moi m'approchant, goûtant ses douces lèvres tandis qu'elle m'empoignait par la nuque. Je me sortais de mes rêveries, sachant que trop bien qu'elle n'était rien d'autre que des rêveries...

-Pourquoi m'as-tu embrassé tout à l'heure ?

Si il y a bien une question à laquel je ne m'attendais pas, c'était bien elle! Mais, même si j'aurais eu le temps d'y penser convenablement, je ne crois pas que les mots auraient été différent.

-J'en suis pas trop certain... J'ai agis par impulsion j'imagine! Sinon, j'étais en colère contre toi, tu n'arrêtais pas de me provoquer, alors je t'ai donné ce que tu cherchais... Mais c'est seulment des hypothèses!

Voilà que je sentais le sang me monter au joux! Je rougissais! C'était presque... inimaginable pour moi! Je ne rougissais presque jamais! Je baissais les yeux, tombant droit dans son décolté, je n'en rougissais que plus! Je relevais les yeux, presque en panique, vers son visage, décidant de m'arrêter à ses lèvres, un endroit convenable selon moi. Trop gêner, je préférais me lever à mon tour. Je le fis peut-être trop vite, mais peu m'importais. J'enlevais mon chandail. Et je me rendais compte de ce que je faisais! Je rougissais sûrement encore plus qu'avant. Mais je préférais jouer avec mes erreurs plutôt que de les avouer. Je la regardais, droit dans les yeux.

-Tu as proposé de dormir? Je ne dors jamais habillé au complet!

-J'en suis pas trop certain... J'ai agis par impulsion j'imagine! Sinon, j'étais en colère contre toi, tu n'arrêtais pas de me provoquer, alors je t'ai donné ce que tu cherchais... Mais c'est seulment des hypothèses!


Me répondit l'ange alors que je relevai, malgré moi, les yeux vers les siens. Un sourire moqueur se dessina timidement sur mes lèvres. Il était vrai que je l'avais provoquer...je ne pouvais cependant pas m'en vouloir, qui sais que serait notre relation présentement si j'avais agis autrement ? Je vis ses joues se teinter de rouge, faisant aggrandir mon sourire, il était adorable. Son regard se penchant ensuite vers ma poitrine et il sembla d'avantage gêné, je retins un rire. Je le regardai se lever, m'interrogeant sur le pourquoi de son geste. Il ne répondit pas à ma question silencieuse mais me la fit vite oublier alors qu'il retirait son chandail. Je contemplai volontairement son torse nu, me mordillant la lèvre inférieure. "Contrôle-toi Kelly !" Mordonnai-je à moi-même mentalement. Je l'avoue, me retenir d'aller le déshabiller complètement fut une bien difficile tâche. Pourquoi m'envoyer un protecteur si beau ?! C'est de la torture, voilà tout !

-Tu as proposé de dormir? Je ne dors jamais habillé au complet!

Je me levai à mon tour, m'obligeant à détourner le regard de sur lui. Il fallait que je reprenne mes esprits aux plus vite. Et puis merde...même ma bonne conscience n'y pouvait rien cette fois. Je m'approchai de lui, lui jetant un regard séducteur, sourire aux lèvres, je lui dis :

-Moi non plus...

Venant de réaliser ce que j'insinuais, je me dirigeai vers ma salle de bain, refermant la porte derrière moi. Je pris une grande respiration et décidai que je n'allai pas revenir sur mes paroles, je n'allais pas dormir complètement habillée moi non plus. Sur ce, je resorti, prenant un pyjama, si tant est que je puis qualifier ces bouts de tissus comme tel. De retour dans la salle de bain, je me changeai, nerveuse. En vérité, c'était un sous-vêtement que j'avais porter pour poser, quelques semaines plus tôt. C'était osé mais tout de même convenable, les parties de mon corps qui dôivent être cachés l'étaient mais quant au reste...

Je sorti de la salle de bain, toujours aussi nerveuse de sa réaction. J'allai m'étendre sur le lit.