Damned City
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 Quand on joue avec la vie! P.V Parker

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Alucard Limburg
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Alucard Limburg


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MessageSujet: Quand on joue avec la vie! P.V Parker   Quand on joue avec la vie! P.V Parker EmptyMer 24 Mar - 20:07

Il y a de ses jours où même moi, joyeux luron au rire dévergondé que je suis, j'ai ce qui est appellé communément un down, ou si vous préférez, je peux vous l'expliquer de manière scientifique en vous nommant chaque glande qui influent sur mon humeur! Mais bon... passons! Comme je le disais, il m'arrive, à l'occasion, de ne pas être très heureux! Pourquoi? Manque de gauffre! Ma journée est alors totalement gâché! Foutus! À l'eau! Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas, il me reste encore des gauffres dans le réfrégirateur! Pourquoi je vous raconte tout ça? Pour rien, faire la conversation tout simplement! Ce matin, je m'étais levé du bon pieds, comme à chaque matin, le pied droit. J'avais enfilé ma robe de... pourquoi je vous raconte ses âneries... ce n'est pas ce qui vous intéresse!

J'étais donc rendue à marcher dans la rue, habillé d'un traditionnel veston, mauve, les pantalons de la même couleur, une cravate noir et blanche. J'avais aussi une canne blanche au manche doré. Je sais, je sais, les cannes blanches c'est pour les aveugles, et alors! C'est très beau, ça me donne un style! De toute manière, ce n'est pas comme si ils allaient le remarquer! Aujourd'hui je me sentais plutôt de bonne humeur, j'avais donc opter pour la forme d'une femme. Bon... arrêtez de me poser des questions comme:" Pourquoi une femme quand tu es heureux?" ça me dérange sérieusement! Pour votre gouverne, c'est parceque c'est plus simple de sourire quand on est une femme, c'est plus visible que l'on est heureux. De plus l'habit que je portais m'allais plus où moins bien! Qui s'en soucis!

J'arrivais donc devant un hôtel, sans raison apparente, j'y entrais. J'approchais d'un charriot à bagage et prenais une valise. Elle était lourde. Sur celle-çi était marqué le numéro de chambre. J'allais donc voir le caissier.

-Monsieur? Pourriez-vous m'aider? J'ai perdu la clé de ma chambre et je voulais savoir si vous pourriez m'en redonner une? Tenez, je vous ai même apporté ma valise et mon numéro de chambre!

J'avais parler d'une voix enjoleuse et je pouvais facilement que le physique de la dame que j'étais ne le laissai pas indifférent, elle semblait belle. Je m'appuyais sur le comptoire tandis qu'il tappait "mon" numéro de chambre, tentant de voir le nom sous la réservation.
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MessageSujet: Re: Quand on joue avec la vie! P.V Parker   Quand on joue avec la vie! P.V Parker EmptyLun 29 Mar - 19:56

J'avais une journée totalement merdique, mais ça semblait arriver fréquemment ces temps-ci. Hier soir, j'avais terminé la soirée seul, étant incapable d'attirer une magnifique créature dans le péché. Je détestais l'amour et l'engagement. C'était stupide, idiot... Ça brimait les gens, les empêchant de vivre pleinement et follement. Ou du moins, moi, ça m'empêchait de vivre sans foi ni loi.

En arrivant au travail, ce matin, je dus faire face à un cuisinier qui craignait pour sa vie. Étant un représentant imminent d'un hôtel 5 étoiles, j'étais obligé de faire preuve de calme en présence du public. En privé, cependant, je ne me gênais pas pour piquer ma crise contre les employés négligents. Cela m'avait peu à peu donné toute une réputation, qui faisait désormais écho chez les clients. Parmi les client, il y avait les habitués et parmi les habitués, il y avait ceux aux gros portefeuilles qui approuvaient totalement ma conduite envers ceux qui travaillaient sous mon contrôle.

Voilà pourquoi ce matin, il avait tout fallu pour que je garde mon calme face à ce stupide cuisinier, qui avait préparé le repas du jour avec un ingrédient périmé. La moitié de mes clients avait été malade, alors que l'autre moitié avait simplement évité de toucher la nourriture qui sortait des cuisines du restaurant de l'hôtel. Imaginez un peu la réputation que ça donnerait à l'hôtel ! Moi, qui avais travaillé si fort pour donner une si bonne image à l'hôtel voyais tout mon travail être réduit à néant par un espèce d'imbécile incapable de regarder une date de péremption. Inutile de préciser que je n'étais pas du tout d'humeur !

Une fois que j'en eus fini avec le cuisinier, je retournai à mon poste à la réception, affichant un sourire, tout en essayant d'influencer l'humeur de mes clients. Malheureusement, pour certains le mécontentement était si grand que je ne pouvais tout simplement rien faire. Je lus leurs pensées en simple observateur, tout en sachant à quel point ils se disaient que l'hôtel et le restaurant n'étaient pas à la hauteur de leur réputation. Juste pour ça, j'avais envie de retourner dans les cuisines et de le tuer de mes propres mains.

À bien y repenser, je me demandai presque si ce cuisinier n'était pas suicidaire. Car il avait sûrement choisi la façon la plus efficace, mais aussi la plus douloureuse d'être tué. Mais bon... Conservons donc un peu de civisme. Des clients m'observaient et je me devais de faire bonne figure.

Une de mes employés reçut un appel comme quoi sa mère venait de mourir d'une crise de cœur à soixante-deux ans. Elle se mit à pleurer et je la regardai avec un brin de surprise.

"Arrête de pleurer comme un bébé ! Tu as quoi ? Quatre ans ou trente-six ? Ta mère a crevé et puis quoi ? Le monde n'a pas arrêté de tourner à ce que je sache !" m'exclamai-je, particulièrement de mauvaise humeur. Les autres me firent des regards noirs jusqu'à ce que je laisse celle qui était désormais surnommée comme "La pauvre fille" partir pour retrouver sa famille.

Je pris sa place au comptoir de la réception, fouillant dans la base de données pour trouver quelqu'un qui pourrait la remplacer pour le reste de la journée. Au même moment, une femme arriva, tenant une lourde valise dans sa main.

"Monsieur? Pourriez-vous m'aider? J'ai perdu la clé de ma chambre et je voulais savoir si vous pourriez m'en redonner une? Tenez, je vous ai même apporté ma valise et mon numéro de chambre !"

Je relevai la tête vers elle avec lenteur, considérant l'option de l'envoyer balader, parce que, honnêtement, j'avais mille autres choses à faire. Mais parce que j'étais le représentant de l'hôtel, j'affichai un sourire aimable. J'aurais aussi pu lire ses pensées pour voir si ce qu'elle disait était vrai, mais je n'en avais ni la force, ni l'envie.

"Bien sûr, Madame." Je regardai à ma gauche, où les clés des chambres étaient suspendues derrière une vitrine verrouillée à clé. Je l'ouvris et sortis la clé demandée, tout en la tendant à la femme. Il me faudrait penser à engager un serrurier pour changer la serrure par la suite, pour éviter que quelqu'un d'autre ne trouve la clé et décide de venir faire un séjour à l'hôtel.

"Voilà Madame... Passez une belle journée !" dis-je ensuite, sur un ton aimable.

C'est alors qu'un terrible bruit retentit à l'extérieur. Les portes de l'hôtel s'ouvrirent en un coup de vent et des immenses morceaux de béton volèrent au travers de la pièce. Sans même me rendre compte de ce que je faisais, je me jetai par dessus le comptoir de la réception, empoignant la femme dans mon élan, nous plaquant tous les deux sur le sol. Il me fallut une bonne seconde pour comprendre que l'édifice d'en face venait d'exploser...
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Alucard Limburg
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MessageSujet: Re: Quand on joue avec la vie! P.V Parker   Quand on joue avec la vie! P.V Parker EmptyMar 30 Mar - 18:11

Le bruit qui retentit, plus puissament que l'avancé d'un char d'assaut. D'ailleur, les cris qui suivirent eux aussi semblaient provenir d'une guerre. Alors que les portes s'ouvraient, laissant passer des bloques de béton. J'en étais maintenant sûr! C'était la guerre! L'homme qui était devant moi se jetta sur moi, désirant visiblement me protêgé. De quoi? J'en savais rien, et ça m'importait peu. Il m'écrasa donc sur le sol, faisant de son corps une protection, et faisant du mien une crêpe! Je tournais ma tête vers l'extérieure, ne voulant pas rater le spectacle. Je vis avec plaisir que c'était l'édifice d'en face qui venait d'exploser! Comme c'était jolie! Cette brume de poussière retombant au millieux des gravats, les gens criant de détresse et de terreure, le béton un peu partout! Je ne suis pas d'un naturel sadique, seulment, j'aime bien la confiture sur mes fraises!

Je tassais donc l'homme qui s'était jeté sur moi, il était plutôt lourd, pour ne pas dire très lourd, c'est donc en peinant que je l'envoyais sur le côté, et peut-être avec un peu de son aide. Je me levais et avançais vers l'extérieure. J'admirais la beauté de la destruction devant moi et je riais! Je riais comme rarement! Je riais avec follie! Si ce n'était pas avec démence! Je me plaisais devant ce spectacle explosif, cette magie de la télévision enfin mise en réalité!

Je regardais un homme, la jambe complètement broyer par un énorme bloc, son visage était recouvert de sang auquel s'ajoutait de la poussière. Ses yeux, tout de panique, fuyait vers les secours pour les alerter, alors que sa gorge était secoué d'une forte toux! Cette situation, une petite parcelle de ce carnage où se mélangeait corps et roc, comme le mortier et les pierres. Je commençais donc à marcher sur les mains, désirant voir le monde d'une autre manière. Je ne fus pas déçus, la situation était tout simplement illarante!
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MessageSujet: Re: Quand on joue avec la vie! P.V Parker   Quand on joue avec la vie! P.V Parker EmptyDim 25 Avr - 17:34

Habituellement, voir un immeuble exploser m'aurait fait plaisir et m'aurait empli d'une joie indescriptible.

Pas aujourd'hui.

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MessageSujet: Re: Quand on joue avec la vie! P.V Parker   Quand on joue avec la vie! P.V Parker Empty

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